Bonjour, Gérard
A noter que, dans l’écrasante majorité des cas, une carte topographique au 1/25000e ou au 1/20000e, et une bonne connaissance de son usage — notamment la lecture des courbes de niveau — suffisent très largement à faire face à toutes les situations rencontrées, notamment sur les itinéraires balisés.
Sauf erreur de ma part, vous n’avez pas évoqué la principale source de problème en randonnée (à mes yeux) : la survenue d’un violent orage. Non seulement il faut se prémunir de la foudre, mais surtout ne pas paniquer, au risque de perdre ses repères, notamment dans des espaces où les balisages — et a fortiori les sentiers non balisés — sont peu visibles, ce qui est par exemple le cas dans des chaos rocheux ou des zones de lapiez.
Cela dit, le fait est que la randonnée solitaire expose, faute de compagnon en capacité de lancer une alerte, à de graves désagréments, fort heureusement rarement terminés par une fin tragique. Il y a quelques semaines, j’évoquais le cas du fils d’un ami, moniteur d’une colonie de vacances, parti se balader seul sur un sentier sans danger du côté de Briançon. Son corps n’a été retrouvé que l’été suivant dans des fourrés touffus en contrebas d’un chemin ne présentant a priori aucun risque de chute. Il était pourtant tombé dans le ravin, et l’on n’en connaîtra jamais la raison.
La nature est magnifique, mais aussi potentiellement dangereuse. C’est pourquoi il convient de toujours rester humble à son contact, et de ne jamais surestimer ses capacités à surmonter d’éventuels obstacles.