@Fifi Brind_acier
La différence est que les pays libérés des nazis par les « alliés » faisaient déjà partie du camp occidental avant la seconde guerre mondiale, et il n’a pas été besoin par la suite d’envoyer des chars suite à des émeutes populaires pour les réintégrer par la force dans le « bloc ». Les USA poussaient à une intégration militaire et politique de l’Europe de l’Ouest pour « arrimer » ces pays et éviter de nouvelles guerres, mais les projets de CDE et la CPE ont capoté, la construction économique (CECA puis CEE) ne les intéressait pas particulièrement, ils ont d’ailleurs cherché d’abord à la saboter par britanniques interposés (fondation AELE rivale en 1960) .
Mais le débat ne portait pas ici sur la comparaison est-ouest, l’article fait l’apologie de l’action de l’URSS alors que sa défection en été 39 du camp antinazi a donné le signal de la guerre quelques semaines plus tard, dont l’URSS a aussitôt profité territorialement, On reproche à juste titre aux alliés de ne pas avoir réagi à l’invasion de la Tchécoslovaquie, mais la Pologne constituait la « ligne rouge » fixée au nazisme, son attaque a déclenche une déclaration de guerre franco-britannique (certes plutôt une mise sur le pied de guerre qu’une intervention).
Je m’étonne au passage que des courants « souverainistes » soutiennent à ce point les plaidoyers en faveur l’action soviétique et les réquisitoires contre l’action de la France et ses alliés.