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Commentaire de Pierrot

sur Niels Bohr s'est trompé


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Pierrot 1er septembre 2019 18:52

@HClAtom

Avez-vous bien lu la phase que j’ai écrite, ou faites-vous juste semblant de ne pas la comprendre ? Dans cette phrase, mon adjectif « grotesque » s’applique au nom « raisonnement ».

Jusque maintenant, je ne m’en suis pas pris à votre personne, mais uniquement à vos propos, lesquels relèvent au minimum de l’illogisme, au pire de l’escroquerie intellectuelle. Je n’ai pas tranché, vous laissant le bénéfice du doute, personne n’étant à l’abri d’une erreur.

Une insulte aurait au moins nécessité que vous soyez le sujet de la phrase ou que j’use d’une interjection.

En revanche, c’est vous qui, ici, utilisez des arguments d’ordre personnel pour m’attaquer.

« Si je comprends bien votre démonstration, vous gardez un temps continu, mais vous proposez que a matière se comporte de façon quantique. »

Non, je n’ai rien proposé, et je n’ai pas non plus parlé de matière. Ne cherchez pas à me prêter des propos que je n’ai pas tenus. C’est vous qui continuez à mélanger allègrement mécanique classique et mécanique quantique, alors ne me mêlez pas à vos raisonnements bancales !

La continuité ou la quantification du temps sont des postulats à la base de théories scientifiques différentes. Qu’est-ce qui vous permet de nous imposer un postulat de l’une lorsque l’autre est le sujet ?

Ce qu’on mesure dans une horloge à césium, c’est juste la fréquence, qui est par définition exactement de 9,192631770 GHz (soit deux transitions toutes les 109 ps environ). Cela ne nous empêche pas de savoir produire et mesurer des phénomènes beaucoup plus rapides, et ne fournit aucune indication quant à la nature continue ou discontinue du temps.

« Mesurer la continuité du temps » n’a juste pas de sens en mécanique classique. D’une part, et comme je le suggérais déjà dans un de vos précédents articles, le rôle crutial des postulats dans les théories scientifiques paraît vous échapper. D’autre part, le fait qu’on n’arrive pas à désigner de façon pratique l’objet (i.e. la continuité) dont on se propose de faire la mesure devrait en principe interdire qu’on en use comme argument à charge ou à décharge : les sciences reposent sur l’observation, pas sur l’impossibilité de donner suite à des élucubrations.


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