@olivier cabanel
La zone forestière amazonienne s’étend sur la Bolivie, le Brésil, la Colombie, l’Équateur, le Guyana, le Pérou, le Suriname, le Venezuela, et la Guyane française.
Dans cette histoire je trouve suspect que c’est surtout le Brésil qui est pointé du doigt. Le Brésil ne peut matériellement surveiller les millions d’hectares de cette immense forêt, et contrôler tout ce qui est déforesté, une grande partie l’étant certainement de façon anarchique.
S’il y a des pyromanes dans cette histoire, en dehors des multinationales je ne vois pas qui d’autres cela intéresserait, car ce sont elles qui achètent le bois, puis les récoltes de maïs, de soja, bétail.
Il serait certainement plus simple pour le gouvernement d’interdire l’extension des cultures, voire si nécessaire de détruire les nouveaux espaces cultivés que l’impossible mission de contrôler la déforestation. Autre solution mettre des quotas à l’exportation du bois brésilien, de maïs, de soja... comme il y a des quotas pour la pêche, pour le lait... et les gens arrêteront de couper des arbres s’ils ne peuvent les exporter.
Au Brésil je ne sais pas comment ça se passe, mais mon fils a travaillé six mois dans la forêt amazonienne en Bolivie, et la réglementation sur l’exploitation de la forêt et l’exportation du bois y est très stricte et très contrôlée.