@Attila
Bonjour Attila,
Merci pour vos commentaires.
Dans l’article, j’aborde les principaux inconvénients dont la complexité de monter un projet. Le faire aboutir relève presque de l’exploit... Justement parce que de nombreux projets sont montés en autopromotion : n’est pas promoteur qui veut
Non seulement le but du projet, se loger, n’est pas atteint, mais en plus les membres du groupe auront perdu beaucoup de temps et d’argent en engageant les frais de recherche et d’étude.
L’autopromotion est un miroir aux alouettes dans la plupart des cas. Ca vous donne l’impression de pouvoir réaliser des économies, mais, au final, une infime partie des projets engagés aboutissent, on a tendance à l’oublier.
Si on étudiait les chiffres, on s’apercevrait sans doute que les aléas, la complexité, le recours à quelques experts annulent les économies espérées. Plus grave, on sort complètement du budget initial.
« Dans l’exemple que vous citez, le prix est le même qu’un logement... classique. Donc avec un niveau de prestations inférieurs. Parce que vous n’avez pas d’espaces communs mutualisés, parce que vous ne choisissez pas l’aménagement de votre logement. Au final en comparant avec des prestations équivalentes, l’habitat participatif est moins cher. »
La solution consistant à passer par un promoteur représente sur le papier un coût, mais également une sécurité et une faisabilité effective. Dans l’exemple, l’achat se fait sous le statut de VEFA, c’est-à-dire avec prix et délais garantis. Dans l’habitat participatif, c’est tout bonnement inédit. La norme, c’est plutôt complexité, flou sur les prix et les délais et risque de ne pas voir aboutir le projet.
En outre, il faut comparer ce quiet comparable. Même prix... pour le logement en lui-même. A ceci près que dans l’exemple que je relaie, le logement est 100% personnalisante, les espaces communs itou et qu’on a le luxe de choisir ses voisins. Ça fait une grosse différence avec le circuit immobilier classique : pourquoi payer le même prix pour moins de prestations ?
Quant à l’architecte en solitaire... Si l’architecte réalise la maîtrise d’oeuvre, le coût sera majoré également. Ce qui paraît normal puisque l’architecte, le promoteur, vous, moi ou quiconque est payé en contrepartie d’un travail.
Aborder un projet d’habitat participatif à travers le seul prisme de la diminution des coûts, sans recul objectif sur lesdits coûts, n’est sans doute pas le premier critère à prendre en considération.