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Commentaire de Karl

sur Témoignage d'un boulanger qui n'a pas connu le CPE...


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Karl (---.---.48.199) 4 mai 2006 16:06

Bonjour,

Je pense aussi que la richesse créée doit être redistribuée de façon équitable et rationnelle. Cependant on empêchera pas certaines personnes cupides de vouloir une plus grosse part que les autres. Enfin, avec une TVA qui frole les 20%, il faut avouer que l’on part avec un handicape.

Doubler le salaire n’enlève rien à la difficulté du travail mais motiverait certainement les travailleurs à réaliser un travail de qualité et non pas bâclé. Le travail doit redevenir une valeur d’épanouissement personnel. Certes, la pénibilité du travail est un facteur décisive de choix d’orientation ; cependant, percevoir un salaire convenable ouvre l’accès à des biens de consommation dont on est exclu lorsque l’on gagne uniquement 1000 euros par mois. Pour ces raisons, bien que la pénibilité soit un facteur non négligeable, ne perdons pas de vue que ce qui motive en premier lieu toute activité de travail est la richesse que chacun espère tirer en travaillant. (Pour s’en convaincre il suffit de jeter un oeil dans les mines d’or illégales de Guyane, et l’on se rend compte que la pénibilité n’est pas le premier facteur d’engagement dans cette voie mais bien le fait d’espérer de dénicher une grosse pépite qui ferait de son découvreur un homme riche !)

Bref, le salarié va comparer la valeur qu’il attribut au travail et la valeur qu’il attribut à son temps libre. Il va accepter de travailler davantage si la valeur de son salaire est supérieure à la valeur qu’il attribut à son temps libre.

Tout cela pour dire que si un nombre impressionnant d’emplois ne trouve pas preneurs c’est que ces derniers attribuent davantage de valeur à leur temps libre que de valeur que représente le fait de travailler.

Le fait de doubler le salaire de ces emplois permettrait d’augmenter le nombre de personnes susceptibles de s’y intérésser. Cependant, compte tenu des frais salariaux pratiqués en France cette mesure n’est pas envisageable dans l’état actuel.

« I have » cela ne veut-il pas dire en anglais « j’ai » ? Et dans ce cas là « I have a dream » serait traduit par « j’ai un rêve », non ?

A bientôt. Cordialement. François.


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