il existe bien une violence et qu’importe le nom qu’on lui donne, spécifiquement liée au sexe et qui n’existe que parceque la femme est vulnérable physiquement... : dans les foyers et dans la rue, soit : le harcèlement, les viols parfois suivis de meurtres...
Dans le domaine public, l’individu est harcelé, touché, violé parceque son bourreau part du principe que sa force lui permet d’imposer cela... et la victime parceque femme n’a pas la possibilité de lutter d’égal à égal avec son bourreau.
On ne retrouve pas d’hommes violés et assassinés sous les ponts...(comme cette toute jeune femme qui rentrait d’une fête de village, seule il y a peu)
Il n’existe pas dans ce monde (qui ne se limite pas à la france), de texte religieux qui déclarent et enseignent qu’il est juste et légitime de battre son époux si celui ci « désobeit » à sa femme.. ou se refuse à elle ( l’inverse oui, il est même spécifié par des hommes faisant autorité où frapper pour ne pas laisser de trace !)
Dans notre monde, l’esclavage sexuel existe toujours.. (syrie notamment), des jeunes filles/femmes sont enlevées et mariées de force. (quid de l’inverse ?)
rare sont les viols collectifs d’hommes (appelés tournantes) dans les cités dites sensibles..
Bref, votre légitime combat pour la violence faite aux hommes par leurs conjointes que je reconnais bien volontiers pour en avoir eu témoignages et qui est tout aussi condamnable, ne doit pas occulter les innombrables dommages faits aux femmes chaque jour dans ce monde sous prétexte que celles ci naissent de sexe feminin, dans des sociétés patriarcales qui leur impose la soumission à l’homme. (père frère, fils) en faisant d’eternelles mineures... à la liberté restreinte.
Dans notre société, un homme qui rentre tard, s’exposera à être dépouillé de son argent, de son portable, violenté parfois pour une cigarette... une femme craindra en plus pour son intégrité corporelle.
Maintenant, je ris (jaune) de l’hypocrisie qui consiste à s’alarmer de l’augmentation de la violence spécifiquement faite aux femmes en occident, tout en les faisant vivre dans un contexte de plus en plus difficile...(mais là, on touche à quelque chose de tabou, donc chuttttt)