Le féminicide n’existe pas
Le Grenelle des violences conjugales s’annonce fou, fou, fou ! Première folie : la généralisation. Dans la presse écrite, sur les plateaux de télé, tout le monde dit : les femmes. Pas des femmes, mais les femmes, donc toutes les femmes.
C’est très ennuyeux. Cela suppose que toutes les femmes sont victimes, et que conséquemment les hommes sont brutaux et violents. Et paf, en plein dans le stéréotype le plus réducteur que les féminos aient imaginé pour établir une société dite égalitaire.
Merci mesdames et messieurs de nous rappeler constamment que les femmes sont de pauvres petites choses, des victimes par essence, qu’il faut traiter autrement que le reste du monde. C’est pas fou, ça ?
Pourtant en France un homme meurt environ tous les 15 jours sous les coups de sa compagne. Les féminos disent que c’est par légitime défense. À l’insu de son plein gré, comme Jacqueline Sauvage (au patronyme si pertinent) ? Et je ne comptabilise pas les hommes battus et les fausses accusations, ou les dénis de paternité.
Un autre truc dingue. Vous pensiez que l’État est neutre et traite également les gens ? Pas du tout. L’État fait clairement une discrimination fondée sur le sexe/genre. En effet dans la violence de couple il ne considère que les victimes femmes.
La preuve dans la présentation officielle, par le Premier Ministre, du contenu de ce Grenelle. On le trouve sous ce lien. Eh bien, on ne trouve pas une seule fois le mot « homme » dans ce texte de 723 mots.
Il y a même un paragraphe intitulé : « Protéger la mère et ses enfants en limitant l’exercice de son autorité parentale par le père violent ».
Néologisme
Quand on sait qu’en France et ailleurs, la violence et la maltraitance faite aux enfants est majoritairement due aux mères, on n’ose y croire. Consternant. Ou dingue, à l’image de l’idéologie clivante et excluante de la Schiappa. C’est même une forfaiture de la part de la ministre, qui sélectionne par leur genre les citoyens auxquels elle apporte le soutien de son ministère.
Il n’y aurait pas d’homme victime ? C’est ce que signifie cette absence des débats. Il n’y aurait pas d’homme victime de mépris, d’insultes, de contrôle, de menaces, de coups, d’agressions diverses, de meurtre, par leur conjointe ou ex-conjointe ? Circulez y’a rien à voir.
J’ajoute qu’il n’y a rien non plus sur la violence dans les couples homosexuels. Ce Grenelle est du bullshit. Un Grenelle pour greluches grenouillantes et dames patronnesse du féminisme repu.
Le troisième truc fou c’est le féminicide. Ce néologisme parait aujourd’hui dans presque tous les médias. Il est le moteur publicitaire de la série de colloques. Il n’est reconnu encore nulle part comme faisant partie de la langue française, sauf chez quelques Gorgone féministes déjantées, Mères Ubu imbue d’elles-mêmes au plus haut point.
Si l’on valide féminicide, il faut créer hominicide pour toutes celles et ceux qui tuent un homme parce qu’il est un homme. Mais il y a deux empêchements à ce mot. Le premier est que les féministes (toutes tendances confondues) font leur beurre sur la souffrance de quelques-unes. Elles ne partageront pas le gâteau des dons, subventions et compassion, sauf par contrainte. Or pour le moment ce sont elles qui tiennent le couteau par le manche.
Évidence
Cependant la loi ne reconnaît pas une justice par genre, ce qui nuirait à son universalité. C’est ce que souligne Anne-Marie Le Pourhiet, professeur de droit public à l’Université de Rennes-I. Elle déclare dans le Figaro :
« … pourquoi ferait-on une distinction juridique selon le sexe de la victime ? On ne voit pas l’intérêt de créer un mot particulier, d’autant que la liste serait sans fin : il faudrait ensuite parler de « noiricide », d’« homocide », d’ « handicide » de « transcide ». L’universalisme républicain et le principe constitutionnel d’égalité devant la loi interdit de punir davantage le coupable selon la catégorie à laquelle appartient la victime… ».
Et elle envoie définitivement les féministes dans les cordes au nom de la non-discrimination :
« Si des femmes meurent sous les coups de leur conjoint ou de leur compagnon, elles ne sont pas tuées en tant que femmes mais parce qu’elles sont les compagnes de l’auteur et partagent (ou ont partagé) leur vie. Le meurtre n’est pas tant commis en raison du sexe de la victime mais dans le cadre du lien conjugal qui l’unit au meurtrier. »
C’est l’évidence. Elle termine ainsi :
« Pour lutter contre la violence physique chronique des conjoints, il faut s’en remettre à la psychiatrie et à l’éducation plutôt que d’inventer des concepts juridiques purement idéologiques. Car le mot « féminicide » vise surtout, en réalité, à stigmatiser la masculinité jugée « toxique » par les militantes. »
À lire (lien plus haut). Et se rappeler que féminicide n’existe pas. Même si la presse, de plus en plus carpette des Gorgones féminos, le laisse à penser en se couchant de tout son long devant leurs injonctions.
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