@olivier cabanel
Vous avez raison.
C’est la raison pour laquelle je lis les publications scientifiques car, comme toute autre lecture, c’est se hisser sur les épaules de ceux qui se sont grandis par leur travail.
Vous savez, j’ai toujours été un écologiste passionné et convaincu, antinucléaire, proéolien etc...Puis j’ai intégré le monde du travail, lu les travaux de confrères, compris et comparé les technologies...et c’est en regardant le tableau de prés que l’on se rend compte de ses imperfections voire de sa véritable laideur.
La vérité sur le nucléaire est extrêmement dérangeante, tant au niveau de sa dangerosité, les études ci-dessus me rendent moi-même perplexe, que des motivations primordiales des gens qui le combattent (Albert Wohlstetter, le véritable « docteur folamour » stratège de la RAND excusez du peu, opposé à une énergie aussi abondante car elle entraînerait bien être et développement de la population...les gluants Paul Emerich, Margaret Mead ou Maurice Strong...de l’écologie sur laquelle personne n’ose faire de dossier fouillé).
Au bout du bout, quand vous accolez « l’urgence climatique », le rejet de l’atome et le gloubiboulga new age du village global cher au coeur de nos amis libéraux (pas de frontières, pas de cultures, nature divinisée), vous obtenez un discours très simple : l’énergie est rare, chère et hors de portée du bas peuple, donc pour sauver la planète, vous devez être stérilisés.
Pour exemple, si le sinistre Gauchet a pu tenir un discours entièrement malthusien et totalitaire sur la stérilisation des français (« de souche », c’était le petit plus) au nom de l’écologie, ça n’a ému personne. Ca en dit long sur la dissonance cognitive et la docilité de la population.
Le problème déborde bien évidemment de la sphère énergétique. Lorsque certains condamnent mes commentaires plus haut qui ne sont que des publications scientifiques officielles, relues et approuvées par des pairs, ça signifie finalement que le fond du problème, ils s’en fichent.
Bonne soirée à vous.