J’ai une très grande estime pour Ghaleb
Bencheikh, président de la Fondation de l’islam de France, qui demande la désacralisation de la violence (*), mais
je ne vois pas par quel miracle ce responsable musulman, réellement pacifique
et pacifiste, pourrait obtenir satisfaction sans que sa religion, son prophète
Mohamed (qui massacra lui-même beaucoup) et son Coran (qui appelle à tuer au
nom de Dieu) soient désacralisés.
Il est en revanche extrêmement facile à
l’église catholique de rejeter sa sacralisation, jusqu’à ce jour maintenue, de
l’attribution à Dieu des massacres commis à l’époque de l’Ancien Testament.
Plus que facile, même, puisque ça
consisterait pour elle à devenir enfin la
religion réellement issue des Évangiles, lesquels rapportent la volonté du
croyant juif Jésus de Nazareth qui a donné sa vie pour tenter de faire
comprendre à ses coreligionnaires que Dieu ne veut que l’amour et qu’il le veut
universel.
Je maintiens que c’est la croyance en
la « bonne violence voulue par Dieu » à l’époque de l’Ancien Testament,
croyance maintenue dans le
« christianisme » dès son origine, qui a permis au prophète Mohamed
de créer l’islam sur la base de la « bonne violence divine » toujours valable jusqu’à la domination
totale du « vrai Dieu Allah » sur l’ensemble de l’humanité.
(*) Voir Le monde des Religions de septembre octobre 2019