@Jacques-Robert SIMON
En étudiant la question de la violence religieuse dans les
textes sacrés (textes qui ont donc été
sacralisés) je constate que l’église
catholique tient à maintenir sacrés ceux d’entre eux qui attribuent à leur
Dieu des ordres de commettre de nombreux massacres. Ce maintien est le résultat
de la primauté accordée au dogmatisme, fut-il criminogène, sur la raison.
On peut aussi, en se référant à la
formule de Saint Anselme définissant la théologie comme étant « la foi qui cherche l’intelligence »,
accuser l’Église de s’acharner à
conserver une criminelle bêtise dans la foi, bêtise qui aurait dû disparaître de toute
démarche religieuse après l’auto-sacrifice de Jésus, le "maître à penser
Dieu" des chrétiens, il y a 2000 ans.
Et je conclus : c’est ce maintien que
je nomme la théologie criminogène persistante
dans l’église catholique et dans son enseignement.
C’est ce que je combats par l’écrit depuis 20 ans, en
m’efforçant de convaincre mes amis catholiques qu’il est plus que
temps, pour eux, d’exiger son ferme rejet par toute la hiérarchie de leur
religion, du pape au simple prêtre de leur paroisse.