@Gilbert Spagnolo dit P@py
Il faut se méfier des gens qui parlent de solutions raisonnables, quand ils parlent simplement de leur intérêt, lié à leur champ carré. Retenir l’eau semble une bonne idée. Les gens en aval , mauvais coucheurs, trouveront malgré tout à y redire. C’est un problème endémique qui existe depuis longtemps, et qui perturbe parfois la vie des nations. ( Voir le barrage d’Assouam.., les problèmes d’eau entre pays riches et pays pauvres dépendant du même fleuve....L’eau souterraine, et d’origine pluviale, alimente les fleuves. C’est celle qui sert à refroidir les centrales, par exemple sur la Loire. Il ne serait pas bon pour la sécurité du pays que le fleuve devienne un filet d’eau….Car l’eau ne vient pas que des sources du gerbier des joncs, mais des multiples écoulements des bassins versants. La retenir n’est pas qu’un mécanisme mécanique, pratique et symptomatique, de comptabilité matoise basée sur le profit. Bien sûr cela va évidemment impacter de façon systémique le reste, faune et flore, dont on s’est contrefoutu depuis longtemps, jusqu’au moment où les conséquences nous reviennent en chaîne. Bien sûr les cultures intensives de maïs destinées à la production bovine, ont besoin d’énormément d’’eau. Ces implantations nouvelles, à des latitudes déraisonnables sont devenus de plus en plus problématiques, à mesure que le pays se dessèche, et exige toujours plus d’eau, de façon addictive, dans une agriculture qui refuse de considérer ses conséquences mortifères, se crispe, devient agressive, symptome de malaise. On peut lancer des anathèmes et lyncher ceux qui montrent le thermomètre, en les traitant de « kmers » de n’importe quelle couleur, c’est une réponse pathologique, un forme de déni . On parvient à convaincre un politique, avec du lobbying, mais on ne parvient pas à convaincre la nature. Voilà même que les vignes, pourtant adaptés depuis des siècles aux chaleurs, « crâment », et qu’il faut irriguer pour survivre. Bien sûr on peut lire pour se consoler des articles de « scientifiques », qui vous diront que cela ne peut exister, puisqu’il n’y a pas de réchauffement, ou que l’homme n’y est pour rien. Comme disait Brel, « j’ai jamais tué de chats, ou c’était y a longtemps ! »