"le vinaigre est souvent fabriqué à partir de maïs, et que la plupart du maïs aux États-Unis a le trait Roundup Ready (qui a été développé par Monsanto).
Donc, le vinaigre que vous utilisez pour éliminer vos mauvaises herbes
est probablement fait à partir de maïs qui a été traité avec du
glyphosate : l’herbicide que vous essayez précisément d’éviter. "
Sel, savon, vinaigre et glyphosate
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La capacité à se comporter en poison, la toxicité, est mesurée en faisant absorber des doses croissantes de produit à tester à des groupes de rats de laboratoire et à compter la mortalité. C’est la dose létale médiane ou DL 50. Effectivement, le glyphosate est légèrement moins toxique que le sel de cuisine et l’acide acétique.
La cancérogénéité s’évalue en suivant médicalement un groupe d’utilisateurs pendant au moins dix ans, en comptant le nombre de cancers apparu et en comparant ce nombre à celui d’un groupe de personnes au même mode de vie mais qui n’est pas confronté au produit à tester.
La fiche toxicologique de l’acide acétique que vous mettez en lien se réfère à une étude qui a suivi un peu plus de mille personnes. C’est un chiffre habituel pour ce genre d’étude.
Pour le glyphosate, ce sont des études colossales qui ont été effectuées : 54000 agriculteurs pour l’étude américaine et suivis pendant vingt ans, 180000 agriculteurs pour l’étude française.
De l’avis des spécialistes, de telles études ne peuvent pas rater les cas de cancers apparus.
Résultat : dans les deux études indépendantes l’une de l’autre, il n’y a pas plus de cancer chez les agriculteurs qui utilisent le glyphosate que chez ceux qui ne l’utilisent pas.
Le glyphosate n’est pas cancérigène.
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Le glyphosate est aussi irritant pour les muqueuses, mais beaucoup moins que l’acide acétique.
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Rationnellement, il n’y a aucune raison d’interdire le glyphosate. Nous ne sommes plus dans le domaine de la raison.
Glyphosate : le nouvel amiante ?
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