@Nicole Cheverney
Vous lui reprochez de ne pas donner les noms des responsables….Comme si la catastrophe tenait sur un carnet de bal….Dans les faits, des millions de jeunes marchent en partie sur son initiative pour la planète, du moins pour eux, et leurs enfants à venir, la planète en n’ayant rien à cirer.
Voilà déjà la réussite de ce mouvement : Avoir réussi à faire prendre conscience à une jeunesse, frileuse depuis trop longtemps, que la marche de la société actuelle était mortifère, et que les puissants dans leurs cops successives, se foutent de leur gueule, bilan à l’appui.
Se perdre dans une liste qui ne serait pas exhaustive, serait ridicule, car catalyserait l’incompréhension, et créerait un clivage, la mettrait en terme d’accusé, car on lui reprocherait d’être à la solde d’un clan, et d’intérêts. Ce que de toute façon on fait tout de même. Quelle que soit sa démarche, elle est jugée comme une sorcière, car dérangeant les intérêts, et les puissances d’argent.
De plus, cette dénonciation de boucs émissaires idéals serait trompeur, car le consumérisme doit être dénoncé dans ses chaines de production et de propagande, mais aussi dans les comportements individuels. En clair, faire prendre conscience aux gens qu’ils sont eux aussi responsables de la pollution, par leur addiction aux voyages et à l’avion, est particulièrement pertinent.
Les citoyens seront d’autant exigeants, qu’informés, et acteurs citoyens de la vie. Un peu comme la gestion des déchets maintenant. Cela commence par le tri sélectif, cela finit par la dénonciation active des mafias.
C’est par ce genre de pratique et d’exemple qu’on élève au mieux un enfant. Rousseau dans « l’Emile », ne disait déjà pas autre chose….Que chacun s’émeuve, s’informe, et tire les rallonges. Et elles sont en nombre, dans ce monde où l’on découvre un peu tard que tout se tient, nature, culture, mais aussi industrie, voyages, agriculture, et bientôt survie de l’humanité, à travers une variété qui se rétrécit de jour en jour.
Impossible de reprendre toute votre argumentation qui est pour moi outrancière, à charge, partisane et borgne, émaillée de sophismes. Votre démonstration tient du clivage, du déni, affublée d’œillères, dans un univers systémique, ou les atteintes au monde et à ses énergies, et sa variété, atteignent par ricochet très rapidement l’homme.
Dire les choses en face, comme l’avait fait Churchill en 40 aux anglais, ne vise pas leur faire à priori peur, mais à les informer, à ne pas leur cacher la vérité, si effroyable qu’elle puisse être. Rassurer les gens, dans la tourmente, ce n’est pas de l’humanité, mais au contraire, du mépris, et un crime, car c’est les pousser vers la mort, en leur bandant les yeux, sous prétexte de les ménager.