Bonjour Pierre Régnier,
Je crois que vous avez tout à fait raison de dénoncer ces absurdités perpétuées par l’église.
Cependant respectant tout croyant, je connais les turpitudes innombrables qu’apportent les textes révélés, et c’est plutôt à l’aune de ses actes que, j’estime, on peut être jugé.
Je vais chercher par illustrer, j’espère le plus fidèlement possible, ce que - je crois être la dernière Révélation en date - cherche à éclaircir :
Éduqué catho par ma mère, je me rappelle qu’on disait que dans la Bible Dieu était vengeur, tueur de ses ennemis, cruel. Il était « correct » d’estimer que le texte était moins crédible que l’Évangile, car s’adressant à des peuples anciens, pour ne pas dire demeurés, qui vivaient dans un monde où tout n’était que violence.
Mais au début de votre article, vous avez magistralement illustré une des premières horribles erreurs des hébreux : à savoir prendre la terre promise par la force plutôt que par une lente assimilation des cultures et, ce faisant, en démontrant la supériorité Humaine (au sens le plus extrême : divine) d’une nouvelle façon de vivre et d’appréhender le monde (je n’aime pas les mots religions ni spiritualités, trop connotés désormais). Il y avait déjà eu le veau d’or, mais là, le peuple en question, perdit, j’en suis persuadé , son statut de peuple élu, ou dit autrement, de peuple porteur de la Révélation il est devenu une religion.
Idem pour le christianisme, les apôtres ayant abandonné par découragement excessif l’apprentissage aux Juifs de cette nouvelle approche de la Vérité par l’amour évangélique, (C’est à eux, Juifs que Jésus dit les avoir envoyés car rares humains, à l’époque, aptes à recevoir des ‘notions, valeurs’ portées dans un tel monothéisme). Puis vint la collusion du « religieux » et du pouvoir (le séculaire) : l’empereur Constantin se convertit au christianisme avec l’édit de Milan ; une hiérarchie s’établit peu à peu, ainsi qu’une - sinon la première – « institutionnalisation » de la vérité, progressive. Le christianisme à son tour, de porteur de Révélation au départ, est devenu finalement une religion.
L’Islam, si l’on lit ce qui est abordable à mon esprit - peut-être - encore trop cartésien, est loin de l’image qu’en donne un enseignant pour non arabes, animé de bonnes intentions, mais qui reste, là aussi, dans la légende dorée.
Eh bien tout homme musulman ou non, qui sait réfléchir honnêtement comme Allah le lui demande - c’est un don de Lui ! - peut voir que, de même, la religion a subit une quantité de tribulations, soifs humaines de pouvoirs, conquêtes par la violence faussement légitimées comme celles des Juifs en Palestine ancienne ( » en terre promise) etc. Un premier Musulman tueur de Musulman, prétendant Calife si je me rappelle bien, avait réussi, comme tout bon rabbin, prêtre, pasteur, pope, ayatollah, à tarabiscoter-tournebiller-alambiquerfausser très habilement la Parole divine pour dire… « non, dans ce cas, on a le droit, parce que, et puis aussi parce que tel verset et puis tel autre passage, on peut l’interpréter, etc. etc. (des années d’études, toute religion confondue, pour traiter * la Parole) » ; puis Il existe, même découvertes tout récemment, plusieurs versions du Coran ; une autre, parce que chiite, a été détruite par des rivaux, etc…
Finalement, deux qualités me viennent relatives à l’Islam : il est plus récent et moins pesant par sa hiérarchie que les religions précédentes ; quoiqu’il saute aux yeux que des courants veulent, par le pouvoir, l’argent, l’hypocrisie (en fait par beaucoup de choses dénoncées dans le Coran Lui-Même) s’imposer à tous, donc priver l’homme du don divin de liberté, d’individualité, et j’en passe, et des meilleures car ils s’entretuent comme des « chiens d’infidèles », comme des chrétiens en 39-45, 14-18, pour des objectifs douteux.
À chaque intervention divine auprès des puissances religieuses du moment, une énorme majorité de textes invectivent ces dernières, les accusent de tous les maux : toutes sont, tels les pharisiens et saducéens, ennemies de Dieu !
La révélation la plus récente en occident, d’Arès (michelpotay.info) n’épargne pas les « fauteurs de religion-institution-centre de pouvoir ». Les chefs là encore, sont visés.
Puis pour en revenir à mon intro. : toute religion, toute croyance se doit d’être respectée, héritée la plupart du temps, quel que soit le tumulte de son histoire ; mais ce sont les actes qui sont autrement plus décisifs chez un homme. Sa véritable responsabilité dans sa bonne ou mauvaise interprétation/utilisation de ses textes Sacrés.
Est-ce que tout cela ne tient pas plus la route ainsi ?
Les actes avant les croyances dans une époque de mensonge et tromperie religieuses reconnus comme tels > Même un athée peut être (inconsciemment) « serviteur de Dieu » ! Consciemment dupé, il peut avoir rejeté les religions tout en portant désormais du divin en lui.
28/09 21:56 - JPCiron
@Pierre Régnier Merci. Ces affirmations ressemblent à ce que l’on trouve en divers (...)
27/09 16:39 - Pierre Régnier
@JPCiron Bonjour Ma réponse est dans l’article lui-même. C’est dans la plus récente (...)
26/09 21:58 - JPCiron
@Pierre Régnier < Aujourd’hui encore, pour l’église catholique il faut croire (...)
25/07 19:37 - il faudrait
@oncle archibald : ne pas oublier que ces textes ont été écrits bien des années après la (...)
04/06 15:18 - Pierre Régnier
@Pascal L L’Église, malheureusement, ne tire pas les conclusions de ce qu’elle (...)
07/10 12:18 - Pierre Régnier
@Et hop ! Admettons que je délire, ou encore, comme disent d’autres commentateurs, que (...)
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