@QAmonBra
Attention tout de
même de ne pas passer, comme l’actuelle église catholique continue de le faire,
à côté de ce qui est essentiel dans l’attitude de Jésus face aux pharisiens.
C’est la polarisation sur la faute des pharisiens plutôt que sur l’appel à pacifier
leur religion qui a dominé le « christianisme » pendant presque 20
siècles. J’attire particulièrement votre attention sur ce passage de mon article,
qui explique pourquoi, selon moi, les « chrétiens » continuent de
justifier et enseigner la « bonne criminalité », celle qui est mise en
application par des fidèles de l’islam continuant de tuer "pour de bonnes
raisons divines" :
"Il me semble qu’on peut assez facilement comprendre
ce qui s’est passé : après la mort de Jésus, ses adeptes ont fondé leur
nouvelle religion, le « christianisme », essentiellement sur la
certitude qu’il était le Messie attendu, le Fils de Dieu, le Christ. Ils ont
alors cultivé un sentiment de haine envers ceux de la religion précédente -
dont les uns et les autres étaient issus - qui n’avaient pas la même croyance,
ceux pour lesquels le Messie restait à venir. Ils furent même, pour de nombreux
siècles, déclarés déicides.
Il me semble que, dès cette époque, le pire était en
place. C’est un stupide dogmatisme criminel qui fut privilégié, aux dépens de
la révolution spirituelle pacifiante qui aurait dû suivre l’auto-sacrifice de
Jésus :
Plutôt que de rejeter la conception criminogène de Dieu,
partout présente dans l’Ancien Testament, les « disciples » de Jésus
dans l’Église naissante cherchèrent à l’intégrer à la conception évangélique,
en l’interprétant de manière édifiante et « rassurante », compatible
avec la Foi pacifiante.
Au vingtième siècle, presque 2000 ans après cette
dramatique erreur, le Concile Vatican II rejeta - enfin ! - la judéophobie
des chrétiens et l’accusation de déicides. Mais un demi-siècle plus tard, en
2019, la théologie criminogène de l’Église catholique est restée intacte.
Toujours justifiée. Toujours enseignée aux nouvelles générations de croyants."