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Commentaire de Pierre Régnier

sur L'église catholique le confirme : c'est bien son Dieu qui appelle à massacrer massivement dans l'Ancien Testament


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Pierre Régnier Pierre Régnier 3 octobre 2019 10:50

@QAmonBra

Attention tout de même de ne pas passer, comme l’actuelle église catholique continue de le faire, à côté de ce qui est essentiel dans l’attitude de Jésus face aux pharisiens. C’est la polarisation sur la faute des pharisiens plutôt que sur l’appel à pacifier leur religion qui a dominé le « christianisme » pendant presque 20 siècles. J’attire particulièrement votre attention sur ce passage de mon article, qui explique pourquoi, selon moi, les « chrétiens » continuent de justifier et enseigner la « bonne criminalité », celle qui est mise en application par des fidèles de l’islam continuant de tuer "pour de bonnes raisons divines" :


"Il me semble qu’on peut assez facilement comprendre ce qui s’est passé : après la mort de Jésus, ses adeptes ont fondé leur nouvelle religion, le « christianisme », essentiellement sur la certitude qu’il était le Messie attendu, le Fils de Dieu, le Christ. Ils ont alors cultivé un sentiment de haine envers ceux de la religion précédente - dont les uns et les autres étaient issus - qui n’avaient pas la même croyance, ceux pour lesquels le Messie restait à venir. Ils furent même, pour de nombreux siècles, déclarés déicides.

Il me semble que, dès cette époque, le pire était en place. C’est un stupide dogmatisme criminel qui fut privilégié, aux dépens de la révolution spirituelle pacifiante qui aurait dû suivre l’auto-sacrifice de Jésus :

Plutôt que de rejeter la conception criminogène de Dieu, partout présente dans l’Ancien Testament, les « disciples » de Jésus dans l’Église naissante cherchèrent à l’intégrer à la conception évangélique, en l’interprétant de manière édifiante et « rassurante », compatible avec la Foi pacifiante.

Au vingtième siècle, presque 2000 ans après cette dramatique erreur, le Concile Vatican II rejeta - enfin ! - la judéophobie des chrétiens et l’accusation de déicides. Mais un demi-siècle plus tard, en 2019, la théologie criminogène de l’Église catholique est restée intacte. Toujours justifiée. Toujours enseignée aux nouvelles générations de croyants."


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