@njama
Les tueries de masse aux USA n’utilisent pas le même mode opératoire. L’utilisation d’un couteau peut pratiquement être considéré comme une signature.
Franchement avez-vous déjà entendu les pêches de salafistes. J’ai vu une vidéo où un prédicateur des Frères Musulmans faisait un prêche en Français sur le paradis Musulman. Il expliquait le système des bons et des mauvais points et de la balance pour le jour de la rétribution. Jusque là, pas grand chose à redire sinon qu’à un moment il fait cet aparté : « Pour ceux qui ont beaucoup péché, ce sera difficile, mais il existe un moyen pour éviter le jugement et aller directement au paradis. C’est écrit dans le Coran » Cela peut paraître anodin, sauf que ce qui est écrit dans le Coran peut faire froid dans le dos. Comment alors interpréter « Dieu aime ceux qui vont jusqu’à tuer [qâtala] sur son chemin [c’est-à-dire pour Lui] en rangs serrés, pareils à un édifice renforcé » (S61, 4). Si Dieu aime ces personnes, il doit forcément leur donner le salut.
Parcourez le Coran. Selon Laurent Lagartempe (Origines de l’Islam. Édition de Paris, 2009) et Leïla Qadr (L’islam, ce pâle astre lunaire), « deux cent cinquante versets qui incitent au jihad, mille cent versets de violentes diatribes contre la catégorie indéfinie et innombrable des kafirun-mécréants, c’est-à-dire tous ceux qui refusent de se soumettre. Mille cinq cents versets de violence contre les païens indéfinis et les Bédouins. Deux cents versets haineux contre les juifs. Cent versets contre les chrétiens ; la moitié des versets sont consacrés à une colérique exécration de tous ceux qui ne sont pas musulmans. Quatre cents versets sont de graves délits de provocation ». Une fascination pour la mort et l’Enfer, et se lisent des liens troubles et insistants avec les forces d’outre-tombe. Le Coran est en dialogue permanent avec la mort et la violence meurtrière.
Vous allez proclamer que ce n’est pas votre lecture et c’est tant mieux, mais vous ne pouvez ignorer que cette lecture est également possible. Que pouvez-vous faire pour l’empêcher alors qu’il n’existe aucune autorité morale reconnue par tous dans l’islam ?
Nous n’avons pas encore la preuve de cette lecture comme source unique de ce crime, mais en tout cas, cela ne peut qu’atténuer les barrières qui empêchent le passage à l’acte.
Les crimes fait par des personnes non musulmanes sont tout aussi graves mais ne peuvent atténuer la gravité de cet acte. On ne peut combattre le mal par plus de mal encore.
L’humain est fragile et il existe des forces qui révèlent et exploitent ce qu’il y a de plus noir en nous. Le Coran est l’outil d’une de ces forces sans en avoir l’exclusivité.