Il est assez comique que des personnes qui se prétendent scientifiques, médecins, et se piquent de s’occuper de notre santé focalisent plus que de raison sur les infections HPV qui disparaissent d’elles-mêmes dans plus de 90 % des cas, de même que des lésions (dites) précancéreuses de bas grade.
Comme le rappelle l’auteur « Le Gardasil ne traite ni le cancer ni les infections comme le précise la notice de Merck, et ne prévient que les infections. Quant au cancer, le labo met en garde sur l’absence de données démonstratives de sa prévention (ainsi que la HAS en France). »
Ajoutons que les chiffres présentés par l’Inca de 3.000 cas de cancers utérins et de 1.000 morts / an qui donnent un peu de consistance au phénomène de santé publique, on ne sait pas bien de quels registres officiels ils sortent exactement (?)
Comme le rappelait un commentateur d’Agoravox (nono le simplet 9 septembre 2018 07:04) dans un article concernant le Gardasil, "il n’y a pas de registre national des cancers en France ! c’est à dire inscrits comme maladies à déclaration obligatoire sauf pour un seul, le mésothélium lié à l’amiante
les registres sont parcellaires, partiels, sans double comptage... de plus les périodes étudiées sont différentes, les diagnostics et les dénominations ont varié ... et donc les résultats sont soumis aux statistiques avec une marge d’erreur importante ... il faut un registre national des cancers !