@moderatus
C’est suite au constat de l’usure
incroyable pratiquée par les Juifs que Napoléon convia cette assemblée du Sanhédrin.
« En revenant d’Austerlitz,
l’Empereur s’est arrêté à Strasbourg. Aussitôt, de tous les points de l’Alsace,
arrivent, aux pieds du souverain, des plaintes et des requêtes extrêmement
vives contre l’usure des juifs, les populations sont affolées, ils sont la
lèpre de cette malheureuse contrée.
a)PRÉTS EXCESSIFS. — En général,
les juifs exigent 1,50 F par mois pour l’intérêt de 24 francs, ce qui porte
l’intérêt des sommes qu’ils prêtent à 75 pour 100 par an.
b)EXPROPRIATIONS FORCÉES. — Le
produit des expropriations forcées est d’environ 1.500.000 francs par an dans
chacun des départements des Haut et Bas-Rhin, et sur cette somme les juifs,
d’après les relevés qu’on a faits, ont à peu près les 6/7.
c)CRÉANCES HYPOTHÉCAIRES. — Le
nombre de créances hypothécaires inscrites aux bureaux de conservation, au
profit des juifs, depuis le commencement de l’an VII jusqu’au 1er janvier 1806,
s’élève à la somme totale de 21.199.826 F
d) CRÉANCES EXIGIBLES. — En outre
de ces créances hypothécaires, il y a aux mains des juifs 10.000.000 de
créances exigibles : obligations sous seing privé, lettres de change, billets au
porteur. Il est à remarquer que les créances hypothécaires portent surtout sur
les biens ruraux.
e) ACCAPAREMENT DES TERRES. — Par
les prêts excessifs qu’ils ont faits aux cultivateurs, par les hypothèques
qu’ils prennent comme garantie de ces prêts, les juifs se trouvent avoir comme
en vasselage une grande partie des terres d’Alsace. La propriété leur est
passée parfois plus directement encore entre les mains. — Une foule de
cultivateurs ont été forcés en 1793 de quitter leurs foyers pour échapper à la
mort. Les juifs ont acquis à vil prix tous ces héritages abandonnés, et,
lorsque ceux qui les possédaient sont revenus, spéculant sur leurs affections
et leurs misères, ils les leur ont vendus si chèrement que, faute d’un entier
paiement ou à force d’intérêts accumulés, ils n’ont pas tardé à devenir une seconde
fois propriétaires. »
AU PALAIS DE SAINT CLOUD, le 30
mai 1806.
« Sur le compte qui nous a été
rendu... que certains juifs n’exerçant d’autre profession que celle de l’usure,
ont, par l’accumulation des intérêts les plus immodérés, mis beaucoup de
cultivateurs dans un état de grande détresse,
Nous avons pensé que nous devions
venir au secours de ceux de nos sujets qu’une avidité injuste aurait réduits à
ces fâcheuses extrémités. »
https://livres-mystiques.com/partieTEXTES/Lemann/Preponderance/Napoleon.htm