@Fifi Brind_acier
Les délocalisations touchent les « pays développés » (ex-pays riches) de l’UE comme hors de l’UE, c’est une question de cout du travail qui obère le prix de revient.
Ceci étant, il est vrai que l’élargissement de l’UE aux pays de l’Est a constitué un élément aggravant, car ils sont intégrés dans le « marché unique » sans taxe ni préférence nationale (mais préférence intra européenne).
Il est vrai également que la parité forte de l’euro pénalise la compétitivité (mais favorise le consommateur).
Le « brexit » montrera si le retour à une certaine « préférence nationale » permettra une relocalisation d’emplois productifs, c’était en tout cas l’un des points du programme de Térésa May. Ceci dit, la livre reste pour l’instant à un taux relativement élevé par rapport aux monnaie émergentes. Par ailleurs, le taux d’emploi au Royaume Uni est dores et déjà notablement supérieur au nôtre ...mais incluant des emplois faiblement rémunérés, acceptés par les britanniques comme un pis-aller en absence de filets sociaux (chômage, RSA), condition sine qua non à des relocalisations de biens de consommation de masse.