@Spartacus
Où avez-vous lu que je défendais les régimes spéciaux qui datent d’une époque, où l’Etat voulait être attractif pour forger un service public conséquent ? Beaucoup n’ont sans doute plus lieu d’être. Mais souligner ce point anecdotique est une échappatoire.
Je ferai du « cherry picking » en comparant à un pays comme les USA et vous me parlez de la Suisse et de la Hollande. pourquoi pas le Bénin ou Monaco ?
Le débat est sur le coût global ne vous en déplaise. L’enculage indécent dont vous parlez est celui qui a vu la répartition des richesses produites migrer vers la caste hyper riche, hors de toute proportion aux services rendus. Les actionnaires avaient la portion congrue pendant les 30 glorieuses et l’économie se portait très bien, merci. Plus ils gagnent et plus on perd. Aucun lien ? Ils sont pourtant assez bien documentés.
Dans la méta analyse on vous a déjà vu à l’oeuvre. « Un fonctionnaire est toujours une dépense pour la société » . On dit ça dans votre catéchisme ?
« Le secteur privé est seul créateur de richesse » ? Tout créateur de biens, tout fournisseur de services est créateur de richesse. Un enseignant privé on le paie directement, un enseignant public on le paie indirectement via nos impôts et l’utilisateur de ses services ne le paie pas directement. Ce sont des choix de mutualisation des coûts, que j’approuve par ailleurs.
L’Etat emprunte à taux très bas en ce moment essentiellement pour payer le service de la dette, c’est à dire les intérêts qui sont une récompense indue à la création monétaire privée, dont l’Etat aurait dû conserver le privilège. On n’a pas à rémunérer la création monétaire, ce que les Japonais démontrent en vraie grandeur en ce moment. Evidemment quand vous avez organisé le libre échangisme des capitaux, sans aucun garde-fou, si vous ne rémunérez pas ici, l’argent ira là bas... Mais l’usure est condamnée à disparaître avec l’évolution tendancielle à zéro de la croissance économique.