@alinea
mais la délation, aller vers le pouvoir, et quel ! pour se plaindre d’une prétendue imposture...
la porte ouverte à la délation c’est tout à fait l’objet de la loi Gayssot, un couvercle sur la marmite avec menaces de sanctions pénales, et interdire une relecture de l’histoire même si des faits nouveaux viennent ou viendraient à être connus...
Le même pouvoir en a remis une louche d’ailleurs récemment, en plus dilué toutefois, avec la reconnaissance du génocide arménien, et celui de l’Union €uropéenne avec Holomodor imputé à Staline. C’est malsain tout ça, ça pue un peu la mentalité collabo, je trouve.
Bien sûr étant pour la liberté pour l’histoire je ne peux qu’être pour la liberté d’expression ce qui ne me paraît pas incompatible avec ne pas cautionner les impostures quand on les dévoile.
Je ne confonds pas révisionnisme et négationnisme. Le négationnisme n’a rien à faire en histoire, l’historien n’a pas à répondre à la qualification de génocide ou non. Une fois qu’on a compris ça, la brèche permet d’avancer dans le débat sans craindre quoi que ce soit au prix d’un minimum d’intelligence et de subtilité dans l’écriture pour ne pas s’exposer à des représailles mémorielles. Sur la question arménienne j’ai pu le faire sur ce site ICI , ICI, et jusqu’à présent personne n’a contesté mes commentaires à contre-courant, toujours « documentés », ni n’ai été inquiété de m’être exprimé. J’ai apporté aussi de nombreux éléments nouveaux très peu connus dans la genèse du sionisme dont les prémisses de ce projet colonial remontent à 1840, et pas du tout au Congrès de Bâle (1897)...