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Commentaire de Trelawney

sur Réponse au film de Ladj Ly : Non ! Il n'y a pas que des « misérables » en banlieue parisienne !


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Trelawney 22 novembre 2019 07:46

L’auteur a habité dans un quartier à Nanterre, qui a été construit sur le plus grand bidonville de France. A Montfermeil habitait la famille Thénardier, d’où le nom du titre du film.

Dans cette zone au nord-est de Paris la misère humaine et sociale a toujours été le fil conducteur. C’est pour cela qu’à la fin de la guerre les communistes d’abord, puis le socialistes ensuite en ont fait leur territoire électoral avec comme seule réponse à cette misère : le bétonnage et la présence associative (colonies de vacances, centre social, maison culturelle, stade de foot). L’urbanisme a été calqué sur l’esprit collectiviste de la Russie communiste (logements identiques, façades identiques, logements groupés en « résidences » pour faciliter les contrôles). Cet habitat inhumain mais « avec le confort moderne » a été inconsciemment rejeté par ses habitants qui l’ont toujours perçu comme un habita provisoire en attendant autre chose de mieux.

Puis est arrivé la crise économique qui marque la fin des "30 glorieuses" avec l’augmentation chronique du chômage et un avenir précaire pour certains. Epoque où l’habitant de ces quartiers est convaincue qu’il ne pourra trouver mieux que ce logement devenu vétuste dans ce quartier devenu inhumain.

Aussi peu à peu la misère de la misère c’est installée durablement.

Pour le quartier des bosquets où quelques familles ont installé un trafic de drogue en gros et demi gros. A Montfermeil le petit jeune des beaux quartiers ne va pas acheter sa drogue, mais le dealer des quartiers voisins va y faire son marché. Les Bosquets n’avaient qu’un concurrent et opposant : Roubaix.

A l’époque les policiers se sont dit :" si ça peut affaiblir Roubaix c’est tout bon on s’occupera de ces banlieusards après". Seulement les trafiquants ont imposé leur loi avec une méthode très simple : faire pression, par des émeutes et des incendies de ce qui peut porter un drapeau tricolore, (écoles piscine, centre culturel) sur l’électorat en place pour qu’il empêche les interventions policières.

Ça a marché un temps et ce quartier est devenu une zone de non droit.

 

Mais Roubaix d’un côté et les habitants de l’autre n’ont pas laissé faire les choses. Aussi peu à peu et financé par les mosquées de Roubaix se sont installés des islamistes purs et durs qui ont repoussé ses trafiquants pour s’installer et y faire du prosélytisme jusqu’à fournir de la main d’œuvre au djihad. Maintenant ce sont eux qui ont repris ces quartiers avec la même méthode : faire pression, par des émeutes et des incendies de ce qui peut porter un drapeau tricolore, (écoles piscine, centre culturel) sur l’électorat en place pour qu’il empêche toute intervention politique. Maintenant le politique collabore comme on l’a vu pour la manifestation islamiste à Paris.

Roubaix peut reprendre ses affaires dans la tranquillité

Les quartiers peuvent accueillir des gens en accord avec le mode de vie des islamistes.

Les politiques peuvent justifier les zones de non droit et l’impossibilité d’y imposer la République pour ne plus financer la coûteuse et inutile « politique de la ville ».

Un gosse du quartier peut avoir son heure de gloire en y faisant un très beau film juste et sincère pour donner bonne conscience aux français. (jusqu’au président qui approuve)

 

Finalement, celui qui a le plus à perdre là-dedans, c’est l’entrepreneur de travaux publics, mais je ne me fais pas trop de souci pour lui.

 

A moins que l’on décide de raser ces quartiers et d’y planter des arbres, Montfermeil restera pour de longues années encore la ville des misérables.


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