Comme nous l’écrit Marc Girard ancien expert judiciaire et
spécialiste en sciences du médicament, pharmacologie et
pharmaco-épidémiologie :
Or, il est patent que, comme pathologie, le cancer du col de l’utérus
est loin de correspondre à une urgence de santé publique. Pour s’en
tenir à un critère « dur » [24],
la mortalité n’a cessé de décroître au cours des années, ce progrès
étant généralement rapporté à un meilleur dépistage. Les derniers
chiffres de la Haute Autorité de Santé (HAS) font état, en 2011, de 998
décès pour la France et il est admis que celle-ci concerne
essentiellement des femmes d’un milieu socio-économique défavorisé, qui
passent justement au travers des mailles du dépistage.
[...] comme avec d’autres infections faisant l’objet d’une
médiatisation indistincte en vue d’une vaccination massive, voire
« universelle » (ça ne vous rappelle rien ?), les principaux facteurs de risque reconnus pour un cancer du col incluent essentiellement des comportements individuels :
nombre de partenaires sexuels, tabagisme, utilisation prolongée d’une
contraception hormonale orale, co-infection avec d’autres maladies
sexuellement transmissibles (chlamydia, herpès). On attend avec intérêt
une évaluation du risque cancéreux chez les filles qui n’adoptent pas
ces comportements – qui les associent encore moins – et qui sont
néanmoins visées par les campagnes (parfois : par les obligations)
vaccinales échafaudées par les autorités avec le concours d’experts
émargeant chez les fabricants…