@Eric F
source : « L’ANTI-PAPILLOMAVIRUS ? comment vendre un vaccin qu’il
faudrait INTERDIRE » auteure Senta Dupuyt, PAGE 51, NEXUS N° 120 /
janvier-février 2019.
« Or, le cancer du canal anal et celui de l’anus ne représentent
que peu de cas. En France, en 2015, on comptabilisait 285 cas de cancer
du canal anal avec 60 décès [5], alors que le cancer de la prostate
avoisine 48.000 cas dont 8.000 décès, ou celui du poumon chez les hommes
32.000 cas et 21.000 décès [6]. De plus, ces cancers sont liés à des groupes à risques :
les personnes sous traitement immunodépresseurs, chez qui le risque est
multiplié par cinq, et surtout les personnes pratiquant le sexe anal
passif, pour qui les risque est 60 à 90 fois plus élevé. D’autres
facteurs que le VPH sont également asociés à ces cancers : la
séropositivité par le virus HIV, le tabagisme et le nombre de
partenaires sexuels. En l’absence du moindre lien de causalité,
la seule chose que l’on peut actuellement affirmer, c’est que le VPH
est un marqueur d’activité sexuelle importante, susceptible comme les
micro-traumatismes répétés et les autres infections sexuelles
transmissibles, de maintenir un terrain inflammatoire chronique
prédisposant au cancer. La recommandation du vaccin anti-VPH est ici à nouveau hasardeuse.
Là où le marketing des labos exprime son génie, c’est
qu’il fait passer un produit pour lequel il n’existe pas la moindre
démonstration d’efficacité et qui ne concerne qu’une petite minorité de
personnes à risques pour un bien indispensable à tous, objet d’une
revendication identitaire et égalitaire. »
[6] Jéhannin-Ligier K et al., « Projection de l’incidence et de la
mortalité par cancer en France métropolitaine en 2017 ». Rapport
technique : www.santepubliquefrance.fr et www.e-cancer.fr