... Merci l’auteur !
Hormis quelques détails qu’il serait long de citer, j« ai lu avec beaucoup d’attention votre texte en essayant de le plaquer sur ce qu’il se passe ici au Chili, et j’y retrouve une majorité de concordances, toute idiosyncrasie considérée.
Dans tous les cas de figure, et avec les nuances qui conviennent, votre analyse -et de mon point de vue- nous donne une parfaite image de l’évolution des doctrines gouvernementales qui, sous couvert de social est d’humanisme, étendent a toutes les nuances la contrainte sur les plus fragiles de nos systèmes sociaux.
A l’instar d’une bête sauvages, souvent inoffensive bien que dangereuse, coincée par l’organisation du chasseur, se verra contrainte au combat et donc à mordre... Cette bête sauvage ou pas d’ailleurs, n’aura pas eu de choix, soit mordre et justifier la violence et le piege du chasseur, soit se soumettre et de fait mourir en sacrifiée comme le taureau dans l’arène.
Pour l’instant, ce n’est peut-être pas ce cas, mais il se trouvera bien un moment ou la contestation vaincra, soit par la mauvaise qualité du chasseur, soit par la performance inattendue de la bête... au détriment de (presque) tous ! Il serait donc préférable que tout le monde puisse éviter la confrontation, ce qui ne me semble pas le cas aujourd’hui...
Car malgré leur volonté de légitimité, nos gouvernants oublient qu’ils sont devenus les représentants des français, de TOUS les français y compris ceux, en général plus de 45%, qui n’ont pas voté pour eux. Cela (devrait) les obliger a une modération dans leur action politique, surtout celles les plus clivantes, alors que nous voyons bien que ... par exemple, notre président de la république et sa cours à l’assemblée nationale qui se comporte en roitelet.
D’où l’obligation morale d’utiliser des consultations générales pour régler et adapter les évolutions majeures, ou majeures cumulativement, de notre société grace a des accès citoyens, par exemple des référendum et non pas des »grands débats" toujours orientés et surtout non exhaustifs... ce qui est très très loin d’être le cas.
Merci encore pour votre texte que je peux qualifier de qualité en comparaison aux miens et beaucoup d’autres.