@Daniel PIGNARD
Le procès de Dreyfus est un épiphénomène dans l’histoire, une affaire judiciaire mal traitée par « un tribunal militaire » loin d’être impartial et on ne voit pas comment cette « Affaire » dans laquelle l’armée était juge et partie donnerait du sens à l’Histoire ? A ce titre elle n’a rien à faire dans un (le) « récit national ».
Le rattacher à la question de l’antisémitisme une imposture intellectuelle faite à postériori qui n’a rien d’historique... en plus d’assimiler tous les français dans ce lynchage d’un bouc émissaire facile. Une seule chose de vraie c’est qu’il y eut autour de « l’Affaire Dreyfus » un phénomène carrément hystérique qui peut s’expliquer.
Presse et édition dans l’affaire Dreyfus
Le rôle central joué par la presse et l’édition dans l’affaire
Dreyfus, est illustré par le symbole de l’engagement journalistique
qu’est J’accuse d ’Émile Zola. L’affaire Dreyfus est en effet le
premier événement surmédiatisé en France. Des milliers de publications
ont littéralement « fait » l’opinion. Cette presse libre et
pléthorique se développe, grâce aux acquis de la République au travers,
notamment, de la loi de 1881 sur la presse. Elle profite aussi des
progrès technologiques de la seconde moitié du XIXe siècle. Elle pèse
très directement sur le déroulement de l’affaire Dreyfus au travers de
campagnes parfois violentes et d’articles souvent sensationnels.[..........] https://fr.wikipedia.org/wiki/Presse_et_%C3%A9dition_dans_l%27affaire_Dreyfus