@charly10
pour les cours de cinéma vous voulez dire ? ![smiley](//www.agoravox.fr/smileys/clin_d-oeil.png)
un support pédagogique pourquoi pas, mais ça dépend de l’interprétation qui serait faite de ce fait judiciaire, parce que si on met l’antisémitisme au cœur de l’Affaire« pour moi c’est tout faux !
Certes l’antisémitisme traverse pour différentes raisons connexes, extérieures, ce bout d’histoire mais il n’est en rien la justification de la condamnation de Dreyfus. Zola effleure à peine cet aspect dans son »J’accuse" début 1898, par contre Esterhazy s’en sert pour sa défense et/ou pour détourner l’attention.
1898 : ESTERHAZY, le traître de l’affaire Dreyfus (2)
[...]
A cette époque, personne, pourtant, ne croit réellement en l’innocence
de Dreyfus, hormis sa famille. Fin 1897, le frère de Dreyfus accuse
publiquement Esterhazy d’être le traître véritable.
Celui-ci se lance alors dans une campagne d’opinion en se prétendant victime d’un complot juif.
Avec
arrogance, il réclame un procès devant le Conseil de Guerre, qui
l’acquitte le 11 janvier 1898 ! Il devient un héros pour les
anti-dreyfusards (car la France commence à s’empoigner sur le sujet).
Zola, lui, est furibard. Deux jours plus tard, le 13 janvier 1898, il rédige « J’accuse » dans l’Aurore. Ça barde drôlement !
La
pression s’accentue : sept mois plus tard, le 30 aout 1898, le
commandant Henry avoue son « faux » en écriture. Écroué, il se suicide.
Là, Esterhazy comprend que le vent a vraiment tourné. Il fuit en Angleterre le 7 septembre 1898
avant, quelques jours plus tard d’adresser une lettre au journal « le
Matin » en se reconnaissant comme l’auteur réel du « bordereau ». Ultime
félonie destinée à brouiller un peu plus les pistes, il accuse son chef
de l’époque, le colonel Sandherr de lui en avoir donné l’ordre...