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Commentaire de Lucky

sur Touche pas à ma prostate !


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Lucky 29 novembre 2019 18:21

@Pascal GILBERT
Ce que suggèrent les chercheurs, c’est que la masturbation réduirait les risques de cancer de la prostate alors que les rapports sexuels n’auraient pas cet efficacité car ceux-ci créent plus de risques d’ infections sexuellement transmissibles. Selon les chercheurs australien ayant réalisé cette étude, on avait mis en évidence auparavant la corrélation entre des rapports sexuels fréquents et uen augmentation de 40% du cancer de la prostate et cela est lié au fait des infections sexuellement transmissibles, mais la recherche a manqué de mettre en relief les effets protecteurs de la simple masturbation par rapport aux rapports sexuels.
C’est pourquoi la première étude que vous citiez (faite en Australie) a pu être contredite par la seconde étude que vous citez, réalisée à Nottingham (Angleterre), qui ne faisait pas la distinction entre les 2 pratiques.
La théorie que met en avant le chercheur responsable de la première étude (en Australie) est que des substances cancérigènes sont évacuées par la masturbation, qui sinon s’accumuleraient dans la prostate, laquelle est responsable d’une partie du sperme. Alors que dans les rapports sexuels, les risques d’infections, bien réels, seraient responsables des cancers de la prostate.
Par exemple, on peut trouver des concentrations de 3-methylchloranthrene, des agents cancérigènes trouvés dans la fumée de cigarettes, dans la prostate, et ceux-ci auraient été vidangés sans risques avec d’autres substances carcinogènes pour ce qui concerne les personnes interrogées qui se portaient mieux .
On a trouvé le même type de corrélation entre les femmes qui avaient allaité et celles qui n’avaient pas allaité, par rapport aux cancers du sein, selon New Scientist.
Anthony Smith, directeur adjoint du Australian Research Centre in Sex, Health and Society (Sexe, Santé et Société) de La Trobe University à Melbourne, a dit que ces recherches pourraient influencer le genre de conseils que donnent les docteurs à leurs patients sur leur style de vie. Car un grand nombre de partenaires sexuels ou un haut degré d’activité sexuelle (encore par des rapports) augmentent les risques de développer un cancer de la prostate jusqu’à 40%.


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