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Accueil du site > Actualités > Santé > Touche pas à ma prostate !

Touche pas à ma prostate !

Que changent les résultats de la dernière étude européenne sur l’intérêt du dépistage du cancer de la prostate ?

 Il y a quelque temps, j’ai commencé à expliquer comment l’on pouvait juger d’une thérapeutique. Les critères d’efficacité d’un traitement sont, par ordre d’importance décroissante, les suivants :
diminuer la mortalité ;
rendre plus tardive l’apparition des complications, diminuer leur gravité ;
diminuer la douleur ou, plus généralement, améliorer la qualité de la vie.
 
Ce sont ces même critères qui serviront à juger de l’efficacité d’une action d’une action de dépistage. La méthodologie est, grossièrement la suivante : on compare l’évolution d’une population dans laquelle on cherche la maladie (dépistage) à une autre pour laquelle on ne fait rien et où l’on traite la maladie quand elle devient cliniquement apparente.
Après quelques années on compte les morts, les malades dans chacune de ces cohortes, on compare la qualité de vie et on voit s’il y a un quelconque avantage à dépister et traiter précocement la maladie ou s’il vaut mieux laisser les choses en l’état, la nature agir.
 
Revenons à notre prostate. Jusqu’à dernièrement il n’y avait que les urologues (ceux qui ôtent les les prostates) à prôner le dépistage. L’ensemble des autorités sanitaires françaises (la HAS) et internationales le déconseillaient (http://www.ahrq.gov/CLINIC/uspstf/uspsprca.htm). Le désaccord était profond mais il devait être tranché avec les résultats de l’étude multicentrique qui se déroulait en Europe. Ceux-ci sont tombés et les urologues exultent : dans la population dépistée on retrouve 20% de moins de décès liés au cancer de la prostate par rapport à celle où l’on ne fait rien. 
 
Le buzz internet s’est déjà mis en branle et l’on peut lire : 
« Cette étude montre qu’il existe une différence de mortalité spécifique de 20% entre le bras systématiquement dépisté et l’autre », annonce avec enthousiasme le professeur Pascal Rischmann, Président de l’Association française d’Urologie (AFU), qui a participé à la partie française de l’étude. « C’est très important, car cela fait des années que nous nous demandons si un dépistage bien organisé du cancer de la prostate serait susceptible de réduire la mortalité. La réponse aujourd’hui, est on ne peut plus claire ! »
http://www.futura-sciences.com/fr/news/d/cancer-de-la-prostate-le-depistage-reduit-la-mortalite-de-20_18645/
 
Alors, convaincu ? Ben non... Touche pas à ma prostate ! Pourquoi ? Simple 
  • La mortalité est identique dans les deux populations : les dépistés et les non dépistés meurent tout pareil d’une manière globale. A quoi cela sert d’éviter la mort par cancer de la prostate si c’est pour y passer d’une autre manière ?
  • La qualité de vie des dépistés opérés est moins bonne du fait des complications de la thérapeutique : impuissance, incontinence ;
  • Les 20% de diminution de mortalité annoncés, ne sont que de la poudre aux yeux statistique : en valeur absolue la réduction de mortalité est de 0,71 décès de moins pour 1000 personnes dépistées et suivies sur près de 9 ans.
  • Le dépistage systématique entraîne le traitement de cancers qui n’auraient évolué que lentement. Et le chiffre n’est pas mince : les auteurs de l’étude estiment à 50% le nombre de cancers parmi ceux dépistés qui n’auraient pas provoqué de symptômes durant la vie de leur propriétaire. En clair un patient traité sur deux l’est pour rien, un impuissant sur deux, un incontinent sur deux...
Au total il ne m’apparaît pas opportun de pratiquer un dépistage qui ne se traduira pas par un allongement de mon existence, qui se trompe une fois sur deux et qui propose des traitements qui risquent de me rendre impuissant ou incontinent.
 
 
Pour se faire son idée :
 

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19 réactions à cet article    


  • HELIOS HELIOS 11 avril 2009 10:59

    Comme le vaccin, tiens...


    • Pascal GILBERT Pascal GILBERT 11 avril 2009 12:33

      Bonjour,


      A ma connaissance, l’adénome n’évolue jamais vers le cancer.
      Que faire, à propos de quoi ?


    • Jean FRICHET Jean FRICHET 13 novembre 2009 13:06

      Adénome et cancer n’ont rien à voir.
      L’un n’entraîne pas l’autre mais ils peuvent cohabiter.
      Lire « L’homme et sa prostate » le plus complet des livres grand public sur les maladies de la prostate.
      Jean FRICHET


    • alberto alberto 11 avril 2009 13:27

      Petite question : les ceusses de la cohorte des non dépistés, ils étaient au courant qu’on ne les dépistaient pas ?

      Bien à vous.


      • Pascal GILBERT Pascal GILBERT 11 avril 2009 18:55

        Dans l’ensemble, le tirage au sort qui permet d’affecter les sujets soit dans la cohorte des personnes dépistées ou dans la cohorte témoin se fait après que les patients aient été informés et donné leur consentement écrit pour participer à l’étude. Le tout en respectant les particularismes légaux du pays de résidence. Pour plus de précisions voir la section « Methods » de l’article cité.


      • eugène wermelinger eugène wermelinger 11 avril 2009 13:31

        Bonjour Pascal, et aussi bonnes fêtes pascales !

        Si je peux apporter mon expérience personnelle - qui n’aura pas valeur de statistique. Il y a plus de dix ans j’ai ressenti les premières gênes dues à ma prostate. J’ai pris des suppléments de chlorure de magnésium (et pas une autre forme) après lecture des anciens écrits du Prof. Delbet sur son action positive sur la prostate. Ceci pendant près de deux ans, en voyant disparaître à la fois les tâches blanches sur les ongles (un signe de manque de magnésium) et aussi un mieux être urinaire. Puis un médecin m’a dit qu’il ne fallait pas en abuser. Aussi ai-je arrêté, jusqu’à ce que quelques mois plus tard, les gênes ne réapparaissent. J’ai compris la leçon et repris avec succès mon petit verre d’eau au Nigari (une forme naturelle de magnésium extrait de l’eau de mer). Avec succès quelques années de plus. Puis, il y a 5 ans, problème cardiaque avec pose de stent, et médication allopathique classique appropriée - sauf statines refusées de ma part. Et est-ce en raison de ma relative faiblesse que ma prostate se remit à me créer des soucis. Visite à un urologue qui me conseilla son ablation (170 grammes !) qu’il réussit pleinement. Pas d’incontinence, et confort total y compris sexuel. J’ai une chance, de ne pas me trouver parmi la moitié des gens opérés ayant une tumeur maligne, comme mon voisin de lit, à qui le chirurgien a dit : c’est positif, vous reviendrez pour un contrôle d’ici un mois. Le pôvre a traduit à son épouse, tout est bon et positif, je n’ai qu’à revenir d’ici un mois pour un contôle. Je n’ai pas voulu gâcher son plaisir de rentrer.
        Que les lecteurs d’Avox veuillent bien m’excuser si je les ai ennuyés avec son trop long texte.


        • millesime 11 avril 2009 14:04

          Cancer décelé suite à biopsie, (qui a risquée de mal tournée d’ailleurs, j’ai fait un début de scepticémie, l’urologue ayant omis de prescrire un antibiotique après le biopsie) ce qui m’a refoidi pour la suite je dois dire.
          Pressions de toute part pour me faire opéré, (amis médecins et kiné) par deux fois j’ai annulé les rdv prévus pour l’intervention.
           malgré les polémiques autour de Beljanski, j’ai débuté immédiatement le traitment recommandé par mon médecin référant (homéopathe)
          Je vais en Allemagne consulter un naturopathe, et j’ai des critères objectifs, de sorte que si cellules cancéreuses il y a encore, eh bien le rapport PSA est de 23% stable depuis 5ans à présent, faisant penser plus à l’adénome (45 gr).. !
          à présent je fais deux fois l’an une cure Beljanski, et tous les matins je prends une infusion d’ épilobe (spécifique à la prostate).
          (tout cela probablement au grand dame des urologues, l’un d’eux m’ayant affirmé qu’il pouvait me « guérir » ... !
          il me semble que le cancer est un « état » ... !)
          http://millesime.over-blog.com


          • pierrot123 11 avril 2009 15:36

            Je vote « des deux », et de bon coeur, en faveur de cet article !!!


            • maxim maxim 11 avril 2009 16:25

              perso ,je me fais faire tous les 6 mois un dépistage PSA ,et puis tous les 2 ans un contrôle plus complet ,pour l’intant tout à l’air d’aller ,j’ai un petit adénome normal pour mon âge, 67 piges en Mai ....

              mais bon ,ceci dit ,il faut surveiller ,de même que les voies digestives ( une coloscopie tous les 5 ans ) ...

              j’ai perdu des copains qui s’étaient négligés et qui se croyaient immortels .


              • L'enfoiré L’enfoiré 11 avril 2009 19:04

                J’ai entendu que les relations sexuelles peuvent aussi retarder l’arrivée des problèmes de la prostate, qui n’est qu’une glande. 


                • Pascal GILBERT Pascal GILBERT 12 avril 2009 08:36

                  Bonjour,

                  La question n’est pas tranchée. 
                  En 2003 une étude australienne « montrait » que se masturber diminuait le risque de cancer la prostate. « Masturbation cut cancer risk »
                  Dernièrement une autre étude « montre » le contraire, à savoir qu’il existe une corrélation entre le nombre de rapports sexuels (y compris la masturbation ) et le nombre de cancers de la prostate. « sex drive lead to prostate cancer » 
                  Mais ces études sont des études de type cas/témoins, avec un faible niveau de preuve. Ce qui, traduit en français, signifie qu’elles ne peuvent que permettre de faire une hypothèse qui devra être validée par des études statistiquement plus robustes.
                  Enfin, l’existence d’une corrélation statistique entre deux groupes de faits (ici cancer de la prostate et sexe) ne signifie pas qu’il existe une relation de cause à effet entre ces deux familles d’évènements.

                  Au total : on sait pas...

                • Lucky 29 novembre 2019 18:21

                  @Pascal GILBERT
                  Ce que suggèrent les chercheurs, c’est que la masturbation réduirait les risques de cancer de la prostate alors que les rapports sexuels n’auraient pas cet efficacité car ceux-ci créent plus de risques d’ infections sexuellement transmissibles. Selon les chercheurs australien ayant réalisé cette étude, on avait mis en évidence auparavant la corrélation entre des rapports sexuels fréquents et uen augmentation de 40% du cancer de la prostate et cela est lié au fait des infections sexuellement transmissibles, mais la recherche a manqué de mettre en relief les effets protecteurs de la simple masturbation par rapport aux rapports sexuels.
                  C’est pourquoi la première étude que vous citiez (faite en Australie) a pu être contredite par la seconde étude que vous citez, réalisée à Nottingham (Angleterre), qui ne faisait pas la distinction entre les 2 pratiques.
                  La théorie que met en avant le chercheur responsable de la première étude (en Australie) est que des substances cancérigènes sont évacuées par la masturbation, qui sinon s’accumuleraient dans la prostate, laquelle est responsable d’une partie du sperme. Alors que dans les rapports sexuels, les risques d’infections, bien réels, seraient responsables des cancers de la prostate.
                  Par exemple, on peut trouver des concentrations de 3-methylchloranthrene, des agents cancérigènes trouvés dans la fumée de cigarettes, dans la prostate, et ceux-ci auraient été vidangés sans risques avec d’autres substances carcinogènes pour ce qui concerne les personnes interrogées qui se portaient mieux .
                  On a trouvé le même type de corrélation entre les femmes qui avaient allaité et celles qui n’avaient pas allaité, par rapport aux cancers du sein, selon New Scientist.
                  Anthony Smith, directeur adjoint du Australian Research Centre in Sex, Health and Society (Sexe, Santé et Société) de La Trobe University à Melbourne, a dit que ces recherches pourraient influencer le genre de conseils que donnent les docteurs à leurs patients sur leur style de vie. Car un grand nombre de partenaires sexuels ou un haut degré d’activité sexuelle (encore par des rapports) augmentent les risques de développer un cancer de la prostate jusqu’à 40%.


                • paul 11 avril 2009 20:58

                  Dans la phytothérapie, avec l’épilobe,penser aussi aux graines et à l’huile de courge .


                  • Sav 13 avril 2009 17:43

                    ... sans oublier les bains de siège chers à Rika Zaraï. Si ce cela ne fait pas de mal à la prostate, cela lave au moins les fesses. Attention à bien s’essuyer pour ne pas attraper froid.


                  • ccrriiccrrii 11 avril 2009 23:06

                    Je ne comprends pas vos explications.
                    « La mortalité est identique dans les deux populations : les dépistés et les non dépistés meurent tout pareil d’une manière globale. » Le dépistage du cancer de la prostate n’a pas non plus vocation à rendre les gens immortels... ! Sûr que tout être humain, jusqu’à maintenant, est voué à mourir un jour.
                    "La qualité de vie des dépistés opérés est moins bonne du fait des complications de la thérapeutique« . Oui, il est vrai que ce type de chirurgie entraîne un nombre important de complications, fréquentes par ailleurs. Mais l’évolution naturelle du cancer non traité, bien que relativement lente, peut aussi entraîner des difficultés urinaires (dysurie, jusqu’au globe vésical !), des difficultés à distance : métastases,troubles métaboliques...et la mort.
                     »Les 20% de diminution de mortalité annoncés, ne sont que de la poudre aux yeux statistique :en valeur absolue la réduction de mortalité est de 0,71 décès de moins pour 1000 personnes dépistées et suivies sur près de 9 ans.« . Il s’agit tout de même d’un nombre significativement élevé,
                    rapporté au nombre de cancer de prostate

                     »Le dépistage systématique entraîne le traitement de cancers qui n’auraient évolué que lentement«  Je répète : le cancer de la prostate évolue en général sur une dizaine d’année avant d’être symptomatique. Mais qui peut prédire à l’avance de l’évolution future de l’agressivité d’un cancer de prostate ? Cela prend en compte de nombreux facteurs : histologique, biochimique, hormonologique...
                     »Au total il ne m’apparaît pas opportun de pratiquer un dépistage qui ne se traduira pas par un allongement de mon existence, qui se trompe une fois sur deux et qui propose des traitements qui risquent de me rendre impuissant ou incontinent." Il est certain que ramener tous ces problèmes, en même temps, sur la même personne, est à vous dégoûter de la prise en charge médico-chirurgicale dans ce cas ! Mais l’intérêt à l’échelle de la population est là, indiscutablement !

                    Ce petit post ne vise pas à démonter point par point l’ensemble de l’article. Il est important d’apporter des arguments dans un sens comme dans l’autre. Il est vrai que la chirurgie de la prostate est particulière, au sens où elle peut entraîner des complications ayant un retentissement important sur la qualité de vie. Mais l’évolution de la maladie peut également entraîner des souffrances majeures et au final la mort, même si, en général son évolution est plutôt lente.
                    Il faut évaluer un rapport bénéfices attendus/ risques encourus devant chaque traitement en médecine. Rien n’est tout blanc, tout noir, encore plus dans le domaine de la cancérologie.


                    • Pascal GILBERT Pascal GILBERT 12 avril 2009 09:15

                      Bonjour, je vais essayer de préciser ma position.


                      La mortalité globale.

                      Dans l’un et l’autre groupe, durant les années de l’étude, des gens sont morts de multiples causes (cardiovasculaires, suicides, cancer -dont celui de la prostate-, autres...). Ce que l’on remarque est que cette mortalité globale est identique dans les deux groupes, alors que l’on pourrait s’attendre à ce que, du fait de la moindre mortalité par cancer de la prostate, (et les groupes étant statistiquement identiques) le groupe dépistés ait une mortalité globalement inférieure. Ce n’est pas le cas.
                      Ce type de fait a déjà été constaté dans d’autres études. Par exemple : les personnes traitées par certains anticholestérols mouraient moins de problèmes cardiovasculaires mais plus d’autres choses, ceci qui faisait que, au bout du compte, l’espérance de vie était identique que l’on traite ou pas son cholestérol.

                      La poudre aux yeux statistique
                      Il y a plusieurs façons de présenter les mêmes résultats, je vous donne un exemple, tiré des résultats d’une étude sur l’efficacité d’une statine : 

                      " les infarctus du myocarde non mortels prouvés, sont de 204 dans le groupe placebo, et de 143 dans le groupe traités, peut être énoncé de plusieurs manières :
                      •  par rapport au patients traités les patients du groupe placebo font 43% d’infarctus en plus,
                      •  par rapport au placebo les patient traités font 32 % d’infarctus en moins,
                      • la diminution du risque de faire un infarctus pour un patient traité est de 0,38% par an,
                      • on évite presque 4 infarctus par an en traitant mille patients
                      • il faut 250 années de traitement pour éviter un infarctus
                      • vu que je ne prends qu’une année de traitement à la fois, je devrai prendre mon traitement pendant 250 années pour, statistiquement, éviter l’infarctus« .
                      La »vérité« stastistique a de multiples visages... Curieusement, si l’on peut dire, la manière de l’énoncer varie en fonction de l’opinion de celui qui parle, et oublie de présenter les versions moins flatteuses.

                      Pour le sujet qui nous occupe je n’ai pas fait les calculs, Dominique Dupagne les ayant faits, il sont sur le lien que je donne, mais je vous les ai copiés ci- dessous : 

                       »Si l’on décide de ne prendre en compte que l’étude européenne, l’incitation au dépistage par PSA chez un homme âgé de 55 à 69 ans permet de voir la probabilité qu’il meure dans les 10 ans d’un cancer de la prostate passer de 4/1000 à 3/1000. En revanche, il a 150 « chances » sur 1000 de subir des biopsies, 30 « chances » sur 1000 d’être opéré sans bénéfice, 20 « chances » sur 1000 de devenir impuissant et 15 « chances » sur 1000 d’être plus ou moins incontinent du fait de l’opération.

                      Ces résultats modestes ont conduit l’éditorialiste de la revue ayant publié les études à conclure que la controverse sur l’intérêt du dépistage était loin d’être tranchée."

                      Ce qui répond aussi à la remarque sur la qualité de la vie.


                      Qui peut prédire l’évolution des cancers de la prostate ?

                      Ce sont les rédacteurs de l’article, eux-mêmes, qui estiment à 50% le nombre de cancers, parmi ceux dépistés, qui n’auraient pas provoqué de symptômes durant la vie de leur propriétaire.


                      Au total :

                      • un des problèmes de ce genre d’études est que la transposition d’études épidémiologiques qui donnent des résultats au niveau de la population vers l’individu n’est pas simple : je ne vis pas 0,71 décès en moins. Il n’y a pas de continuité mathématique au niveau de l’individu, mais plus la loi du tout ou rien : mort ou pas encore...
                      • ce qui est bon pour la Santé publique n’est forcément pertinent rapporté à la santé individuelle ;
                      • mon objectif n’est pas de convaincre mais de donner des éléments de réflexion ;
                      • néanmoins à ce jour (57 ans) je ferai pas mes PSA, na.




                    • Markoff 12 avril 2009 08:04

                      En fait, je pense que le rapport bénéfice / risque doit s’évaluer surtout en fonction de l’âge du patient.
                      Aprés 75 ans, une opération ne présente pas d’intérêt, cette limite pouvant varier avec l’état général.

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