@ MARSUPILAMI
Merci pour votre excellente illustration des ambiguïtés de la sociale-démocratie ( courant auquel vous avouez vous rattacher) et des pentes dans lesquelles elle se laisse glisser lorsqu’elle se sent menacer.
L’histoire du siècle précédent nous en a donné de tristes exemples :
- Emil Noske, que son anticommunisme poussa à donner champs libre aux milices paramilitaires nationalistes (les freikorps) et à qui Hitler, une fois parvenu au pouvoir, accorda à vie la jouissance d’un pavillon en Bavière et une aimable pension.
- Marcel Deat, pacifiste en 1938, que son antisémitisme mena de la SFIO à la tête de la Milice.
- Guy Mollet, que son colonialisme sans complexe poussa à couvrir la torture en Algérie, accordant à Papon la direction d’un centre spécialisé à Constantine.
Concernant ce sujet, les historiens apprécieront l’attitude de Lionel Jospin, interdisant l’accès aux archives de la SFIO sur cette période. Les militaires aussi, à qui on laisse ainsi l’unique responsabilité des dérapages de cette période.
- Plus récemment encore Laurent Fabius, que son « réalisme » poussa à déclarer « M. le Pen apporte de mauvaises réponses à de bonnes questions » tout en s’indignant vertueusement de la profanation du cimetière de Carpentras.
- Et vous, où vous mènera l’islamophobie ?
RAMSAY