Tel est le principe : Diviser pour régner !
Quel beau projet pour un Président de la « République »,
de la « Res-publica », logiquement de la « chose publique »
et non de la seule « chose privée » : d’une « Res-privat »,
d’une « chose privée, qu’il n’a de cesse de privilégier !
C’est là où nous en sommes, « diviser pour régner », et c’est la
pratique dans tous les domaines de ce gouvernement de thuriféraires « faux
culs », aux ordres de la seule finance internationale : du financiarisme
! Tout ceci afin de figurer au second tour de l’élection présidentielle, non
pas comme « premier » au premier tour, ce qui devrait être le cas de
la part d’un gouvernement « démocratique » qui respecte le peuple,
mais uniquement comme « second ». Il lui suffit d’être aux alentours
de 17 % au premier tour, diviser pour se faire et pour cela donner dans le
« populisme » … pratique non pas populaire mais exclusivement « politicienne »
à laquelle désormais tous les partis politiques se donnent… sauf les verts !
Concernant, ce dont il est question ici, la réforme
des retraites, le COR (Conseil d’Orientation des Retraites) a répondu au « Premier
Sinistre », qui entend « sinistrer » les retraités pour le
seul profit des affairistes en tout genre qui phagocytent l’économie sociétale,
et satisfaire les fonds de pensions internationaux étrangers. Un COR, dont il
suffit de regarder la composition pour se rassurer sur la haute compétence de
cet organisme, et qui a répondu à la lettre de saisine du « Premier
Ministre » du 19 septembre 2019.
En synthèse, suite à cette lettre de saisine, le COR
précise, dans un long rapport (Novembre 2019) de 127 pages, qu’en ce qui concerne
le système de retraite pris dans sa globalité, qu’il évolue d’une situation de
quasi équilibre en 2017, situation passée, à un déficit de 0,1 % du PIB en
2018, et compris entre 0,3 % et 0,6 % du PIB en 2025.
Et de préciser que ce déficit n’est pas lié à
l’évolution des dépenses de retraite dont la part dans le PIB reste constante. Il s’explique par une diminution des
ressources du système de retraite. Cette baisse s’explique elle-même pour
l’essentiel par une diminution, en pourcentage du PIB, de la contribution de
diverses entités publiques (État, administrations publiques locales, CNAF,
Unedic).
A force de « laisser faire » et de « laisser
aller », tout ceci lié au libéralisme économique, il faut entendre la « guerre
économique mondiale », il y a urgence à faire passer des pans entiers de l’économie
publique au secteur privé : de la Res-publica à la Res-Privat ; autrement
ce système voué au libéralisme économique va s’écrouler !
Alors que l’on parle de dizaine de milliers de
milliards de $ (84.000 milliards de $ de PIB mondial) pour l’économie réelle ;
il est question de chiffres « astronomiques », c’est-à-dire de millions
de milliards de $ entre le marché des changes (2.500.000 milliards) celui des
produits dérivés (1.500.000 milliards), soit 4.000.000 de milliards de $. Nous
sommes, pour faire un compte rond et faciliter le calcul, 8 milliards d’habitants
sur cette planète : 4.000.000 de milliards / 8 milliards = 500.000 $ par
an et par habitant ! Tout ceci pour
de la pure spéculation… sur rien de concret : sur du vent !
Ce sont les chiffres que nous donnent des gens
fiables, utilisant des sources officielles (BRI, banque des règlements
internationaux, FMI, Banque mondiale, OCDE, FOREX, MARETWATCH …) ?
De toute façon il va s’écrouler ce « système »
car, « crisique » par nature, il est intenable à plus ou moins long terme :
tant va la cruche à l’eau qu’à la fin elle se casse !
A part ça : il n’y aurait pas d’argent pour les
retraites ni pour financer un revenu universel mondial ?
C’est une blague !