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Commentaire de Ecométa

sur Retraites : retour sur un projet en train de « carboniser » le pouvoir


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Ecométa Ecométa 23 décembre 2019 12:39

Tel est le principe : Diviser pour régner !

Quel beau projet pour un Président de la « République », de la « Res-publica », logiquement de la « chose publique » et non de la seule « chose privée » : d’une « Res-privat », d’une « chose privée, qu’il n’a de cesse de privilégier !

C’est là où nous en sommes, « diviser pour régner », et c’est la pratique dans tous les domaines de ce gouvernement de thuriféraires « faux culs », aux ordres de la seule finance internationale : du financiarisme  ! Tout ceci afin de figurer au second tour de l’élection présidentielle, non pas comme « premier » au premier tour, ce qui devrait être le cas de la part d’un gouvernement « démocratique » qui respecte le peuple, mais uniquement comme « second ». Il lui suffit d’être aux alentours de 17 % au premier tour, diviser pour se faire et pour cela donner dans le « populisme » … pratique non pas populaire mais exclusivement « politicienne » à laquelle désormais tous les partis politiques se donnent… sauf les verts !  

Concernant, ce dont il est question ici, la réforme des retraites, le COR (Conseil d’Orientation des Retraites) a répondu au « Premier Sinistre », qui entend « sinistrer » les retraités pour le seul profit des affairistes en tout genre qui phagocytent l’économie sociétale, et satisfaire les fonds de pensions internationaux étrangers. Un COR, dont il suffit de regarder la composition pour se rassurer sur la haute compétence de cet organisme, et qui a répondu à la lettre de saisine du « Premier Ministre » du 19 septembre 2019.

En synthèse, suite à cette lettre de saisine, le COR précise, dans un long rapport (Novembre 2019) de 127 pages, qu’en ce qui concerne le système de retraite pris dans sa globalité, qu’il évolue d’une situation de quasi équilibre en 2017, situation passée, à un déficit de 0,1 % du PIB en 2018, et compris entre 0,3 % et 0,6 % du PIB en 2025.

Et de préciser que ce déficit n’est pas lié à l’évolution des dépenses de retraite dont la part dans le PIB reste constante. Il s’explique par une diminution des ressources du système de retraite. Cette baisse s’explique elle-même pour l’essentiel par une diminution, en pourcentage du PIB, de la contribution de diverses entités publiques (État, administrations publiques locales, CNAF, Unedic).

A force de « laisser faire » et de « laisser aller », tout ceci lié au libéralisme économique, il faut entendre la « guerre économique mondiale », il y a urgence à faire passer des pans entiers de l’économie publique au secteur privé : de la Res-publica à la Res-Privat ; autrement ce système voué au libéralisme économique va s’écrouler ! 

Alors que l’on parle de dizaine de milliers de milliards de $ (84.000 milliards de $ de PIB mondial) pour l’économie réelle ; il est question de chiffres « astronomiques », c’est-à-dire de millions de milliards de $ entre le marché des changes (2.500.000 milliards) celui des produits dérivés (1.500.000 milliards), soit 4.000.000 de milliards de $. Nous sommes, pour faire un compte rond et faciliter le calcul, 8 milliards d’habitants sur cette planète : 4.000.000 de milliards / 8 milliards = 500.000 $ par an et par habitant ! Tout ceci pour de la pure spéculation… sur rien de concret : sur du vent ! 

Ce sont les chiffres que nous donnent des gens fiables, utilisant des sources officielles (BRI, banque des règlements internationaux, FMI, Banque mondiale, OCDE, FOREX, MARETWATCH …) ?

De toute façon il va s’écrouler ce « système » car, « crisique » par nature, il est intenable à plus ou moins long terme : tant va la cruche à l’eau qu’à la fin elle se casse !

A part ça : il n’y aurait pas d’argent pour les retraites ni pour financer un revenu universel mondial ?

C’est une blague !


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