@JL
« Des capitalistes qui ont fini par s’entre-détruire. »
Remarque pertinente.
Au début de la première guerre mondiale, la position des capitalistes américains était de laisser les capitalistes européens s’entre-détruire par application de la doctrine Monroe, mais aussi pour consolider leur propre appareil de production encore en gestation mais déjà bien avancé.
Ils se sont impliqués après ’interception par les services de renseignements
britanniques du « télégramme Zimmermann » adressé par le ministre
allemand des Affaires étrangères à son ambassadeur à
Mexico et lui demandait de négocier une alliance avec le Mexique tournée
contre les États-Unis : « Une alliance sur les bases suivantes : faire la
guerre ensemble, faire la paix ensemble, large soutien financier et accord de
notre part pour la reconquête par le Mexique des territoires perdus du Texas, du
Nouveau-Mexique et de l’Arizona ».
Pour la seconde guerre mondiale, les dirigeants américains ont eu la même stratégie : après avoir fourni du matériel militaire (camions et armes) à l’Allemagne nazie, ils ont attendu, pour intervenir, que les puissances européennes soient exsangues pour récolter le marché ouest européen et imposer une hégémonie à travers l’OTAN et l’OCDE.
Ils ont récupéré l’est 45 ans plus tard, et leur sanctuaire territorial est toujours intact.
Si les capitalistes s’entre-détruisent parfois, c’est souvent pour le profit de l’un dans eux, le plus fort ou le plus malin.