« Même la gauche, avec françois Hollande », m’a piqué les yeux. Il y a des limites à l’erreur analytique tout de même et le nominalisme ne fait pas la chose.
Le capitalisme dans ses diverses expressions historiques, ses diverses phases, s’exprime comme une religion, avec des dogmes évoluant peu au cours du temps. Myopie volontaire : les ressources naturelles sont illimitées et gratuites et ne sont là que pour permettre aux seuls maîtres après Dieu (les détenteurs de capitaux) de les transformer au bénéfice d’une minorité de la population présente à un moment donné, sur Terre. Les besoins légitimes des humains qui ne peuvent accéder à ce marché, n’existent pas. Ceux des générations futures, pas plus. La nécessité de préserver l’environnement qui est notre support-vie et celui de ceux à venir, pas plus. Il est fondamentalement amoral, et comme tel, ne devrait en aucun cas, constituer l’alpha et l’oméga de nos activités. Il se trouve que pour ces zélotes qui se sont fabuleusement enrichis, grâce à cette doctrine, ils sont convaincus qu’il devrait tout diriger. Le corpus de règlements planétaires émis par l’OMC le démontre amplement. Ce « Il est interdit d’interdire » destinés à protéger les entreprises privées est exactement un chèque en blanc donné aux initiatives privées de faire ce que bon leur semble pour elles et leurs actionnaires. Car bien sûr , ce faisant on interdit aux Etats, aux peuples, aux générations futures toute revendication destinée à préserver leur environnement, leur existence, leur droit à un accès aux richesses produites, quels que soient leurs moyens.On sent bien aux diverses COP, que sous pression scientifique et écologistes, on veut bien discuter un peu, mais qu’on continuera l’obsolescence programmée et les flux planétaires de marchandises qui auparavant étaient produites en local...
Les traités européens et le fonctionnement non démocratique des institutions européennes ne sont qu’une surcouche locale, et la mise en application par le préfet de région européenne, que certains s’acharnent à prendre pour un pays qu’ils nomment « France » est donc inévitable.
Qu’on ait un zélote particulièrement acquis à la cause du capitalisme financiarisé qui dévore la planète ne change notre histoire qu’à la marge.