@pemile
Vous ne comprenez visiblement pas qu’aucun pays ne peut incarner à lui seul un « modèle mondial », dans la mesure où, si le but est bel et bien d’obtenir un système de production d’électricité bas carbone, fiable et à un coût soutenable, alors tous les pays du monde se battront avec les armes qui sont les leurs, et fonction notamment d’un contexte géographique, géopolitique et géologique (d’accès aux ressources) qui leur sont propres et spécifiques.
Quelle serait la logique d’imposer au Costa-Rica du nucléaire, alors que ce pays produit une majorité de son électricité à partir de sources géothermiques, et déjà parce que son sous-sol le lui permet... ?! Idem pour les Philippines ou d’autres.
Certains pays sont couverts de forêts, d’autres ont des ressources hydrauliques très importantes, d’autres encore sont baignés de soleil avec de vastes espaces quasi déserts et non arables.
D’autres il est vrai ont des ressources fossiles en masse, et il va se poser pour eux tôt ou (malheureusement) trop tard la question de leur nécéssaire substitution.
Mais pour des pays, typiquement la France, qui n’ont pas la chance de disposer d’importants gisements de sources renouvelables bas carbone et PILOTABLES, et qui par ailleurs sont des pays politiquement stables, développés et qui maitrisent de surcroit la technologie nucléaire, alors celle-ci peut représenter une solution transitoire parfaitement raisonnable et cohérente.
C’est d’ailleurs toute la limite du discours faussement écolo de nos vrais antinuks : leur monomanie antinucléaire prime toute autre considération, et leur hystérie à ce sujet les rend sourd à tout argument sensé et rationnel.