@Daniel PIGNARD
Ok, ce stupide éditeur d’AV ne permet pas d’entrer facilement des sub- ou sous-scripts.
Généralement , on écrit le symbole de l’élément et on précise l’isotope en indiquant le nombre de nucléon (ex. U₂₃₅). On n’indique pas le nombre de protons qui est implicite dans le symbole.
Revenons à vos deux équations :
1) N2 => C + O (28 = 12 + 16) Rien à redire.
2) 2*(C + O2) => 2* N2 + O2, qu’on peut simplifier en 2C + O2 ⇒ 2N2 ou encore, C + O ⇒ N2 pour finalement constater que du point de vue bilan ces deux équations sont identiques, à part le sens de la réaction.
Je vais donc me contenter de discuter la première :
N2 ⇒ C + O
Voyons maintenant le bilan des énergies (*) :
Masse du C₁₂ : 12
Masse du N₁₄ : 14,00307
Masse du O₁₆ : 15,99491
À gauche : 28,00614
À droite : 12 + 15,99491 = 27,99491
Une différence de 0,01123
Sachant que ces masses sont exprimées en unités de masse atomique et qu’une unité de masse atomique correspond à environ 932 MeV, chaque réaction devrait fournir ou absorber (suivant le sens de la réaction) 932 x 0,01123, soit environ 10,5 MeV.
C’est dingue, quand on sait que les réactions chimiques produisent ou absorbent des énergies de l’ordre de l’eV.
Ce qui est encore plus dingue, c’est que si le carbone et l’oxygène se transforment en azote, la réaction est endothermique.
Il faut alors se poser la question : si ces réactions nucléaires ont lieu dans le réacteur Pantone, d’où vient l’énergie nécessaire aux transmutations, et comment un tel réacteur pourrait-il être plus performant que si ces réactions bouffeuses de MeV n’avaient pas lieu ?
(*) les masses sont tirées de « Handbook of CHEMISTRY and PHYSICS » 58e édition.