@njama
< ... on ne voit pas bien comment cette loi pourrait s’appliquer. >
Bonjour njama,
Merci pour votre contribution.
En effet, sans définition précise (et au sens de langue française) des « contenus haineux », sur laquelle le CSA pourrait s’appuyer, cette Loi ne pourrait guère s’appliquer !
Alors, n’est-il pas légitime de se demander pourquoi un groupe de Parlementaires a-t-il pu arriver à être convaincu de la nécessité de mise en oeuvre de l’usine à gaz qu’ils sont en train de monter ?
Car, au final, lesdits « contenus haineux » qui les intéressent vraiment seront exprimés essentiellement en Français par des Français. La plupart des « coupables » potentiels peuvent être facilement identifiés, si on voulait le faire. Et les livrer à la Justice serait un jeu d’enfant.
Car la Justice Française dispose de tout un arsenal de Textes de Loi qui permettent de punir tout ce qui serait juridiquement condamnable. C’est son métier ! Et si les textes existants ne s’avéraient pas suffisants, nos bons parlementaires (dont c’est le boulot) pourraient y remédier immédiatement.
Il s’agit donc d’objectifs autres et prioritaires : faire taire les critiques et opinions qui apparaîtront haineuses sur des bases d’interprétations non basées sur des textes de lois. Tout en se parant des plumes de la vertu.
Pour cela, il faut faire intervenir des ’’mercenaires’’ expérimentés opérant essentiellement depuis l’étranger, et leur donner priorité (suppression immédiate des contenus) sur les droits de la République. Si le citoyen moyen s’engage néanmoins dans la lourde procédure « administrative », il peut théoriquement obtenir gain de cause, sil a les nerfs et les moyens de protester (= subir l’intimidation du Système).
Ces ’’mercenaires’’ sont déjà en opérations aux USA, par exemple, mais pas seulement.
Et on sait comment va fonctionner cette usine à gaz : Les ’’mercenaires’’ recevront des ’’recommandations’’ vagues du CSA. Les ’’modérateurs’’ se baseront donc non pas sur le Droit Français mais sur quelque définition de la Haine sur tel ou tel sujet que leur fournira tel ou tel lobby.
Sur un sujet particulier, on connaît la définition donnée par exemple par le lobby IHRA, repris par le lobby CRIF. Cette définition est vague et semble raisonnable : on voit mal comment on pourrait raisonnablement la contester. Comme elle est vague, il y a tout un tas d’exemples, eux aussi ’’légalement vagues’’, annexés à ladite définition, à partir desquels on peut censurer tout ce qu’on veut, en toute tranquillité.
En résumé, on crée un système en parallèle à la Justice Française, afin de pouvoir réduire rapidement des opinions au silence, sans se préoccuper de la légalité de l’opération en termes de Justice Française.
En outre, le CSA relevant probablement de l’Administration, ce serait probablement la Justice Administrative qui devrait être saisie. (?) Qui sera Juge et Partie ?
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