Massoumeh RAOUF, vous avez sans doute connu de graves démêlés avec le gouvernement islamiste iranien, mais attention à ce qu’ils ne vous conduisent à vous aligner bêtement sur la propagande occidentale la plus grossière. Dans leurs interventions en Irak et en Syrie, les iraniens ont veillé à promouvoir la bonne entente entre les communautés, au contraire des occidentaux et des séoudiens. ll y a pu y avoir des massacres commis par les alliés des iraniens, mais ils n’étaient rien par rapport à ceux commis par leurs ennemis (rebelles syriens de tous groupes, ASL, Al-Nosrah etc... et Daech en Irak). Et tous ceux à l’arme chimique étaient le fait de ces groupes terroristes soutenus par les occidentaux. Quelques rappels au sujet du plus récent d’entre eux à avoir été faussement attribué aux syriens (et au passage, une dénonciation de la malhonnêteté d’une institution onusienne) :
Attaque chimique présumée à Douma : la version de l’OIAC fragilisée par de nouveaux éléments ?
21 mai 2019, 07:31
La fuite d’une note attribuée à des ingénieurs de l’OIAC sur l’attaque chimique présumée survenue en avril 2018 à Douma en Syrie, non retenue dans le rapport final de l’organisation, soulève des questions. L’OIAC n’a pas démenti son authenticité.
Un document, daté de février 2019 et présentant des observations attribuées à la mission d’enquête de l’OIAC dépêchée dans la ville syrienne de Douma, théâtre d’une attaque chimique présumée en avril 2018, pourrait, si son authenticité venait à être confirmée, contredire les conclusions officielles rendues par ce même organe. Le texte établit en effet que deux barils de chlore retrouvés à Douma auraient été placés là « manuellement », et non pas largués depuis les airs, comme le laissait entendre le rapport final de l’OIAC rendu public le 1er mars 2019.
La note, présentée comme un « premier jet » et dont les éléments n’ont pas été repris dans le rapport final rendu par l’organisme chargé d’appliquer les dispositions de la Convention sur l’interdiction des armes chimiques, porte la signature de Ian Henderson.
Si
ce dernier ne s’est pas officiellement manifesté sur l’authenticité
de ce document déclassifié, ni sur les éléments qu’il met en
lumière, le nom de I. Henderson figure en revanche sur une liste de
chefs d’équipes d’inspection de l’OIAC dans un rapport daté de
1998. Son nom figure également dans un autre rapport de
l’organisation daté du 2 février 2018, où il est toujours présenté
comme « chef d’équipe d’inspections de l’OIAC ».[......]
Deux barils de chlore placés « manuellement », et non « largués depuis les airs » ?
Pourtant, les constats des membres de la mission d’enquête viendraient notamment contredire ce point précis : « Les observations faites sur place, combinées avec une analyse ultérieure, montrent qu’il y a une forte probabilité que les deux barils [étudiés par les experts] aient été placés à ces deux endroits manuellement, plutôt que largués depuis les airs », assurent-ils. Dans le rapport officiel, les enquêteurs avaient en revanche conclus que les barils, « avaient percé le plafond [en béton] » avant d’être retrouvé sur le lieux de l’enquête.
Depuis la révélation du document, et à l’heure d’écrire ces lignes, l’OIAC n’a pas démenti son authenticité. L’éditorialiste britannique Peter Hitchens, qui s’interrogeait sur les révélations apportées par ce document, affirme s’être vu répondre par l’OIAC que l’organisation « menait une enquête interne sur la divulgation non autorisée du document en question ».
L’organisme ayant révélé le document est le Groupe de travail sur la Syrie, la propagande et les médias. Composé en majorité de personnalités du monde universitaire, cet organisme assure n’avoir aucun conflit d’intérêt avec un pays ou encore une organisation non gouvernementale. Parmi les individualités composant le groupe, on retrouve notamment la journaliste indépendante Vanessa Beeley, connue pour sa remise en cause du traitement du conflit syrien par les médias traditionnels.
Son co-directeur, Piers Robinson, universitaire britannique, a confié à RT ses doutes quant à la véracité des informations publiées dans le rapport final de l’OIAC : « Le rapport final de la mission d’établissement des faits n’a pas été signé. Aucun nom n’y a été mentionné. C’est très inhabituel pour les rapports finaux de l’OIAC. » Piers Robinson s’interroge également sur la possibilité d’éventuelles « pressions politiques » qui « auraient été exercées sur l’OIAC » à Paris, Londres ou Washington pour la contraindre à supprimer un rapport technique interne contredisant la version officielle.
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