@Yann Esteveny
La Démocratie Athénienne dispose d’une Agora qui est un lieu d’échange d’idée pour le peuple. L’Agora est une condition indispensable pour prétendre à la démocratie. L’Agora moderne ce sont dans les médias, et les médias sont dans les mains de financiers. Ces financiers poussent leur marionnettes devant les électeurs qui les élisent. Il n’y a donc qu’un spectacle démocratique et le pouvoir réel est dans les mains des financiers : la France est donc une ploutocratie. En acceptant moralement cette situation et en l’entérinant par ses votes le peuple est complice.
La démocratie représentative laisse entendre que le pouvoir est toujours détenue par le peuple mais qu’il en a sous-traité l’exercice. C’est un mensonge.
Le peuple n’a donc pas le pouvoir mais ce n’est franchement pas le problème. La question pour le peuple n’est pas de le prendre mais savoir déjà où il est et à qui il devrait échoir. Protester contre la réforme des retraites tout en acceptant le régime en place est un non-sens.
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Si vous me dites qu(il faudrait changer de régime,
si vous me dites que le peuple devrait fermer les chaines de désinformation
Si vous me dites que le peuple devrait voter par adhésion et non par défaut
je suis tout à fait d’accord avec vous.
maintenant, je serai d’accord pour toute amélioration de la démocratie par exemple avec une assemblée nationale qui soir réellement représentative.
Car :
« un régime où une personne ou un clan décide des lois »,
nous y sommes ! Le clan, c’est bel et bien celui des maastrichtiens
qui, depuis 1983, se partagent le pouvoir à coup d’idéologie, de
propagande médiatique, de bourrage de crâne scolaire et
universitaire, journalistique et publicitaire, cinématographique et
germanopratin, de procès en sorcellerie des penseurs libres traînés
devant les tribunaux où on les insulte, de découpages
électoraux iniques, de décision, récemment, de passer sous silence
médiatique le probable échec de LREM lors des
prochaines élections municipales dans les petites villes, et
autres mauvais coup fomentés par l’Etat profond dont il est l’un
des puissants acteurs et dont il a le cynisme de dire qu’il lui
empêche de mener à bien soin train de réformes alors que ce
dernier est voulu par ce même Etat profond !
Michel ONFRAY