@Claude Gracée
c/ Un vrai pervers manipulateur ne dévoile pas ses crimes
Je ne sais pas si ce cinéaste est un pervers narcissique, mais ceux ci se vantent volontiers de leurs faits d’armes, car ils ont besoin du regard de l’autre pour exister. C’est même pour cela que des psychopathes ( très apparentés) livrent parfois des éléments à la police, dans un jeu du chat et de la souris, certains de leur supériorité, quitte parfois à tomber. Le pervers à besoin de cette relation triangulaire ; c’est le public, en tant que voyeur, qui l’admire, et en ce sens, il ne cache pas son crime, il tache d’en faire une œuvre d’art, en s’exonérant de la loi commune par des artifices. Le fait d’exposer cette affaire à sa nouvelle compagne est tout à fait dans cette dynamique.
Voilà un élément un brin bancal de votre démonstration, voulant par A pus B réduire à néant la gravité du problème, en la banalisant, en l’expulsant du champ de la criminalité pour l’exposer dans une représentation aimable, celle du « nursing », du soin et du toucher, coupé de toute intention libidineuse et criminelle. Car un enfant est un enfant, et on n’y touche pas, et les arabesques littéraires et les sophismes ne changeront rien à cette loi morale...
. On pourrait dire que le milieu du cinéma est un milieu qui favorise c’est sûr cette transgression. La volonté de faire intervenir la loi commune dans ce milieu vérolé s’abritant derrière « l’art », est nouveau. (Pour autant évidemment bien des gens dans cette profession ont une loi morale). Voilà toute l’affaire, qui interpelle c’est sûr la profession. Du coup, les dominos tombent et la parole se libére, comme dans toute révolution, ou tout à coup le passé remonte à la surface