L’effet de cascade est-il un cataclysme prévisible, qu’on le
nomme à tort « apocalypse » ou autrement ?
Le terme désigne une série d’extinctions secondaires qui
sont déclenchées par l’extinction primaire d’une espèce clé dans un écosystème,
lorsque les espèces menacées sont dépendantes de quelques sources alimentaires
spécifiques, mutualistes ou forcées de coexister avec une espèce envahissante
introduite dans l’écosystème, ce qui peut dévaster des espèces entières, voire
des écosystèmes entiers
Des espèces exotiques ont provoqué des effets de cascade
dans les écosystèmes des lacs et des estuaires et causé la perte d’algues , d’écrevisses
, de mollusques , de poissons, d’ amphibiens et d’oiseaux, mais la principale
cause des effets en cascade est la perte des principaux prédateurs en tant
qu’espèce clé. À la suite de cette perte, une augmentation spectaculaire des
espèces- proies se produit. La proie est alors en mesure de surexploiter ses
propres ressources alimentaires, jusqu’à ce que la population diminue en
abondance, ce qui peut conduire à l’extinction. Lorsque les ressources
alimentaires des proies disparaissent, elles meurent de faim et peuvent
également disparaître. Si l’espèce proie est herbivore , leur libération et
leur exploitation initiales des plantes peuvent entraîner une perte de biodiversité
végétale dans la zone. Si d’autres organismes de l’écosystème dépendent
également de ces plantes comme ressources alimentaires, ces espèces peuvent
également disparaître. Lorsque les chasseurs provoquent des extinctions locales
des principaux prédateurs, la population des proies augmente, provoquant une
surexploitation d’une ressource alimentaire et un effet en cascade de la perte
d’espèces. Les ravages causés par les exploitations minières et la destruction
des forêts primaires ont un impact dont les conséquences se mesurent
quotidiennement, réchauffisme ou pas.
Que des manipulateurs utilisent le « greenwashing »
pour culpabiliser les victimes de leurs propres méfaits en perpétuant une
tradition qui n’a pas commencé avec « le livre de Jean » (ces récits
existaient déjà dans les traditions babylonienne et juive) est un point
intéressant à soulever, mais il ne faut pas réduire les préoccupations
écologiques au seul réchauffement sous prétexte que le mot « apocalypse »
a été détourné de son sens premier de « révélation ».