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Commentaire de Séraphin Lampion

sur Apocalypse et Royaume de Dieu


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Clark Kent Séraphin Lampion 5 février 2020 17:45

L’effet de cascade est-il un cataclysme prévisible, qu’on le nomme à tort « apocalypse » ou autrement ?

Le terme désigne une série d’extinctions secondaires qui sont déclenchées par l’extinction primaire d’une espèce clé dans un écosystème, lorsque les espèces menacées sont dépendantes de quelques sources alimentaires spécifiques, mutualistes ou forcées de coexister avec une espèce envahissante introduite dans l’écosystème, ce qui peut dévaster des espèces entières, voire des écosystèmes entiers

Des espèces exotiques ont provoqué des effets de cascade dans les écosystèmes des lacs et des estuaires et causé la perte d’algues , d’écrevisses , de mollusques , de poissons, d’ amphibiens et d’oiseaux, mais la principale cause des effets en cascade est la perte des principaux prédateurs en tant qu’espèce clé. À la suite de cette perte, une augmentation spectaculaire des espèces- proies se produit. La proie est alors en mesure de surexploiter ses propres ressources alimentaires, jusqu’à ce que la population diminue en abondance, ce qui peut conduire à l’extinction. Lorsque les ressources alimentaires des proies disparaissent, elles meurent de faim et peuvent également disparaître. Si l’espèce proie est herbivore , leur libération et leur exploitation initiales des plantes peuvent entraîner une perte de biodiversité végétale dans la zone. Si d’autres organismes de l’écosystème dépendent également de ces plantes comme ressources alimentaires, ces espèces peuvent également disparaître. Lorsque les chasseurs provoquent des extinctions locales des principaux prédateurs, la population des proies augmente, provoquant une surexploitation d’une ressource alimentaire et un effet en cascade de la perte d’espèces. Les ravages causés par les exploitations minières et la destruction des forêts primaires ont un impact dont les conséquences se mesurent quotidiennement, réchauffisme ou pas.

Que des manipulateurs utilisent le « greenwashing » pour culpabiliser les victimes de leurs propres méfaits en perpétuant une tradition qui n’a pas commencé avec « le livre de Jean » (ces récits existaient déjà dans les traditions babylonienne et juive) est un point intéressant à soulever, mais il ne faut pas réduire les préoccupations écologiques au seul réchauffement sous prétexte que le mot « apocalypse » a été détourné de son sens premier de « révélation ».


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