Il y a 30 ans, le partage de la Plus-value se faisait suivant le rapport « part du travail / part du Capital » = 70/30. Aujourd’hui, il est tombé à 60/40.
L’Objectif du Capital est de l’amener à 50/50. Rappelez vous Sarkozy qui disait :
« Un tiers pour l’investissement ; un tiers pour le capital ; un tiers pour le travail. »
La réforme des retraite est un des moyens pour y arriver.
Macron, vous l’avez signalé dans l’article, disait : « il n’y a pas de problème de financement des pensions de retraite »
En effet : Aujourd’hui, le rapport actifs / retraités est de 4 pour 1. Demain il sera 3 pour 2. Alors on nous dit : « les gens vivent plus vieux, donc ils doivent
travailler plus longtemps, sans quoi on ne pourra pas payer les retraites. »
Or si on y réfléchit un peu : dans 30 ans les gains de productivité
seront tels que chaque travailleur produira autant que 2 aujourd’hui. Le
« gâteau » sera donc deux fois plus gros. Certes il y aura deux fois
plus de retraités, mais le nombre total de parts sera toujours le même, égal à 5 = 4+1 = 3+2.
Et c’est ainsi que le Capital compte se garder pour lui tout seul,
les bénéfices des gains de productivité, comme il le fait depuis
toujours : N’oubliez pas que les versements de dividendes sont en
progression
insolente cependant que les salaires stagnent, quand ils ne régressent
pas, car quoi qu’on en dise, il y a inflation.
Ps. J’ai fait cette analyse à la louche, à main levée. Elle demande à
être affinée. Mais le principe est bon. J’ai seulement piqué les idées
dans cette vidéo : La Réforme des Retraites - Franck Lepage Gaël Tanguy Partage richesses Sarkozy Hollande durée vie (26 petites minutes, que vous ne regretterez pas non plus)