@foufouille
L’aspirine est un anti-coagulant vous ne l’ignorez pas, et aussi un antipyrétique très efficace. Or en faisant baisser la fièvre (réaction immunitaire naturelle secondaire) cela favorise la virulence des virus (vidéo INA), et l’infection virale, qui dans le cas de la grippe affecte les voies respiratoires. Il n’est donc pas surprenant que les grippés auraient développés des pneumopathies bactériennes secondaires sévères, voire hémorragiques en raison de l’aspirine qui était prescrit à hautes doses à l’époque. Tout cela est cohérent.
Ce qui n’est pas cohérent c’est de comparer la (dite) grippe espagnole de 1918 avec la grippe (dite) saisonnière bien que le virus H1N1 (identifié en 1933) supposé pathogène était le même simplement parce que contrairement à la grippe saisonnière la grippe espagnole a touché essentiellement de jeunes adultes, hommes surtout dans les troupes militaires et civils qui gravitaient autour, et qu’elle épargnait femmes, enfants et vieillards.
Une grippe saisonnière touche essentiellement des personnes très âgées ou fragiles, diabétiques, cardiaques, immuno
déficientes, ou souffrant de poly-pathologies...la grippe est une pathologie bénigne qui n’est que très exceptionnellement fatale chez les enfants et adultes en bonne santé.