@foufouille
Je n’ai pas dit que ce n’était pas une grippe de souche H1N1. Ce qui est contesté ce sont les raisons de la létalité, le « mythe » l’attribue à un virus dévastateur, les recherches récentes tendent à démontrer que c’est l’aspirine (une surmédication 1000 mg toutes les 3 heures) qui fut l’agent morbide parce que à l’époque pour ses propriétés analgésiques il apparaissait comme la (une solution) médicamenteuse, alors qu’il favorisa des pneumonies.
Et s’il y avait autre chose ?
L’histoire ne s’arrête pas là. Le docteur Starko, qui a cherché à élucider le pic de surmortalité d’octobre 1918 aux États-Unis, dans les camps militaires, a publié en 2009 un article dans Clinical Infec-tious Diseases3. Elle y avance que cette surmortalité n’est due ni à un virus meurtrier ni à une bactérie tueuse, mais à une overdose... d’acide acétylsalicylique, autrement dit d’aspirine ! Le contexte s’y prête. En février 1917, le brevet américain de la société allemande Bayer – devenue un géant de l’industrie pharmaceutique en étant jusque-là le seul distributeur mondial de l’aspirine4 – tombe dans le domaine public aux États-Unis. Alors que la grippe fait rage, et pour maintenir sa position de leader, Bayer mène une campagne publicitaire d’envergure où elle vante la pureté de son produit. À l’automne 1918, le médecin-chef de l’US Navy recommande l’aspirine comme traitement symptomatique de la grippe espagnole et l’armée en achète de grandes quantités. Le journal de l’American Medical Association va même jusqu’à prescrire une dose de 1 000 milligrammes toutes les trois heures. À titre de comparaison, en 1977, un rapport américain faisait le constat suivant : « L’aspirine est un analgésique sûr et efficace lorsqu’elle est prise aux doses recommandées de 325 à 650 mg toutes les quatre heures pendant la durée des symptômes, sans dépasser 4 000 mg par 24 heures pendant dix jours5. »
http://ddata.over-blog.com/xxxyyy/3/27/09/71/2012-2013/Juin-2013/Grippe_espagnole_Nexus89.pdf