Encore un article n’importequoitesque.
L’intégration à ce niveau peut se faire de deux manières. Soit l’assimilation, soit la double nationalité.
La double nationalité ne signifie pas pour autant qu’être Français n’est pas quelque chose qui leur tient à cœur. Ni que l’assimilation en renonçant à leur ancienne nationalité soit un fait important.
En fait, ces chiffres ne montrent rien du tout. Une fois interprétés de travers, comme c’est le cas (flagrant) ici, on peut leur faire dire n’importe quoi.
L’origine est un sujet important pour les personnes voulant conserver leur première « appartenance ». Et ce à plusieurs niveau (familial, culturel, affectif, opportunités de travail, etc.).
Rien ne dit (surtout dans les stats) qu’un Français nouvellement assimilé est un « meilleur Français » que celui qui souhaite être « attaché » à deux territoires distincts. L’inverse est aussi vrai.
Et puis, question que ne se pose pas l’auteur, c’est quoi « être Français » dans un pays qui est au bord de la guerre civile et du désastre économique ? Qui a depuis longtemps renoncé à l’intégration « à la Française » en se contentant de balancer du fric au visage du nouveau venu en espérant qu’il va s’intégrer ? Qui a même abandonné sa propre population en sabotant l’ascenseur social ?
Il est logique qu’un pays en perdition ne fait plus rêver et est sûrement plus un refuge économique pour les nations encore plus en difficulté que la nôtre. On ne peut pas tout rejeter sur les nouveaux en espérant faire oublier les immenses failles du système et son état déplorable.