@Matlemat
Voici une interview de Mme M-C van Oosterwyck-Gastuche sur LE CARBONE 14 FACE AU LINCEUL DE TURIN
Je
fus invitée à parler à la table ronde radiocarbone avec les professeurs Tite et
Evin, au premier symposium sur le Linceul de Turin à Paris en 1989. Tout est
parti de là.
2)
Vous dites dans votre livre que c’est presque toujours la date connue qui
décide de la datation radiocarbone. Pouvez-vous préciser ?
Réponse :
« Pas presque toujours, mais toujours. Ce que j’affirme peut sembler
surprenant, aussi vais-je le justifier par un bref historique de la méthode.
Lorsque W.F.Libby, physicochimiste de l’université de Berkeley, l’inventeur du
chronomètre radiocarbone, mit sa méthode au point, il rechercha ses étalons
dans la préhistoire - une science dont il ignorait les fondements. Il fut
surpris de constater que celle-ci manquait d’étalons. Il disait, évoquant
ses souvenirs : "Le premier choc que nous reçûmes, le Dr. Arnold et
moi-même, fut d’apprendre par nos conseillers que l’histoire remontait à 5000
ans à peine. Nous avions cru au départ que nous pourrions obtenir des
échantillons s’échelonnant sur quelque 30 000 ans, y placer nos points et terminer
ainsi notre travail. On consulte des livres et on y découvre qu’Untel, ou telle
société, a défini un site archéologique vieux de 20 000 ans. Nous apprîmes
assez abruptement que ces âges n’étaient pas connus : en fait, la dernière
date historiquement connue remonte à l’époque de la première dynastie
égyptienne."
C’est
pourquoi il va opérer systématiquement le tri des dates. Ne figureront dans les
publications sur le radiocarbone que celles qui correspondent aux chronologies
officielles, non seulement les dates historiques fondées sur les généalogies,
mais aussi les dates préhistoriques dérivant des principes utopiques que l’on
connaît.
http://crombette.altervista.org/fr_c14.htm