@Mélusine ou la Robe de Saphir.
Je ne parlerai pas de Matzneff, le sujet me débecte .Il est lié à une époque où les prédateurs bénéficiaient d’étranges compréhension en bande organisée, oserai je dire. On peut sans doute parler de la réputation surfaite. Celle ci est lié à l’esprit de corps et plus à la qualité de démarchage et de copinage qu’à la qualité des hommes. On trouve ces gens inamovibles, des « Bel-Ami » passant toute leur vie d’un plateau tv à une radio en nombre, de la politique au arts, l’art contemporain ayant permis à quelques idiots de s’autoproclamer génie, bien plus facilement qu’à l’époque de Rembrandt.
Ceci avec la complicité d’un public ne voulant pas passer pour des ballots, propres à applaudir ceux qu’on leur dit d’applaudir. Le monde du spectacle est maintenant lui aussi prêt à craquer de tous ces opportunistes, souvent fis et filles de...Ayant même le culot d’affirmer que c’est plus difficile pour eux, car on les attend au tournant….Rien n’était plus énervant à Romain Gary de voir ses bouquins acceptés par son éditeur, sans même que le comité de lecture ne l’approuve. Il s’est vu comme un mort vivant, et c’est pour cela qu’il a crée son double,, cet Emile Ajar inconnu du public, des critiques. Restait pour lui de faire ses preuves, mais il avouera tout de même s’être servi de ses appuis pour être édité sous ce nouveau nom. La suite je pense que vous la connaissez. Mais ce qui me semble salvateur, c’est cette révolte de l’homme qui refuse les bénéfices liés à son passé, trop mortifères, refusant de se faire enterrer vivant sous les ors et les louanges.