@Guillaume Basquin
Vous parlez donc de l’esprit de corps, et du suivisme, en invitant les pékins moyens à prendre la file courante. Exit l’esprit critique, vive le pas de l’oie au son du clairon ! Peut me chaux que ces grands visionnaires ayant pour certains trouvé du génie à Mao,et à son petit livre rouge lénifiant, et proclamé que les khmers rouges étaient des libérateurs, ont admiré soi disant Sade.
Apollinaire a trouvé aussi que la guerre était joli, Eluard a fait ses odes à Staline. Doit on les suivre, se mettre au garde à vous ?.. Leur avis tient il du divin ?
On peut s’égarer, ces foirades n’ont pas nuit au talent de ces deux grands poètes. L’art n’a pas d’appellation contrôlée, sauf pour les imbéciles, mais les opportunistes s’en servent pour impressionner. Comme les anciens combattants montrant leurs médailles pour exiger le respect.
Ecrivain un jour, écrivaillon le lendemain. Criminel de droit commun, et manipulateur le troisième jour. La bonne littérature ne se décrète pas dans les salons, et les cercles. Quant les masques tombent, il arrive que la parole se libère, alors on s’aperçoit que le roi est bien nu.