Bonjour,
Je pense que vous manquez de modération dans votre propos. Je vous reproche vos idées reçues.
Le berger surveille et conduit le troupeau :
Il observe l ’état et le comportement du troupeau.
Il organise, emprunte et adapte le parcours au cours de l ’estive (période de présence en haute-montagne, l’été).
Il dresse et utilise le ou les chiens pour la conduite du troupeau.
Exceptionnellement, il peut être amené à assurer l ’agnelage (mise bas des brebis).
Il apporte les soins aux bêtes (plaies, sutures, piqûres...).
Le berger entretient les équipements de l ’estive et organise sa vie quotidienne
Il prévoit et commande l’outillage pour les travaux de maintenance.
Il exécute les travaux de réparation.
Il nettoie le matériel et les équipements.
Il prévoit son équipement personnel et son alimentation.
Le berger produit le fromage
Il assure la traite des brebis.
Il réalise la transformation fromagère.(fabrication du fromage)
Il nettoie le matériel de traite et de transformation.
Il affine et conserve le fromage.
Il prépare le fromage pour le transport.
Outre le fait que le berger doit avoir une bonne connaissance de la montagne et de son milieu spécifique il doit aussi :
Connaître le comportement de l ’animal
Savoir établir un diagnostic (parasitisme, maladies ...)
Traiter les premières urgences.
Etre capable de mener un troupeau
Faire preuve d’un grand sens de l’observation.
Etre autonome dans tous les actes de sa vie en estive
S’adapter au milieu montagnard dont il a les connaissances.
Aujourd’hui, le berger n’est pas forcément un montagnard de souche.
Il doit aussi être capable de :
S ’orienter
Lire une carte
Apprécier le potentiel fourrager d’une estive.
Par ailleurs, s’il doit garder un troupeau de laitières, il devra disposer de compétences techniques en transformation fromagère.
Etre berger n’est pas un métier facile. Sans le travail de qualité de nos bergers nous n’aurions pas la chance d’acheter les excellents produits des terroirs et c’est une certaine renommée internationale que la France perdrait.
Je regrette votre étroitesse d’esprit : prendre des ours à un endroit et les mettre ailleurs n’est pas la solution absolue contre le danger de la disparition de ces animaux !
Comme toujours, voici une mesure qui a été prise sans consultation auprès des intéréssés. Moi je jubile ! ! ! Sans compter que c’est toujours les mêmes qui payent ! ! ! (nous, les cons-tribuables !)
Cordialement, François, 23 ans.
Si vous ne lisez pas tout, lisez au moins la fin ! ça vaut le coup...