Violente manifestation d’opposants à l’introduction d’ours dans les Pyrénées
Entre 200 et 300 opposants à l’introduction de 5 ours dans les Pyrénées, annoncée le 13 mars 2006 par Nelly Ollin, ministre de l’environnement, ont manifesté leur désaccord de façon particulièrement violente samedi 1er avril à Arbas, dans le département de la Haute-Garonne.
Jets de
sang, de projectiles et de pétards sur la façade de la mairie, destruction de
jardinières, graffitis et incendie d’une statue en bois représentant un ours,
voilà un condensé des principales intimidations réalisées par les anti-ours.
Ces
derniers s’étaient rassemblés en fin de matinée dans le but d’encercler et de « boucler »
le village d’Arbas favorable à la réintroduction de l’ours. Il se sont ensuite
rendus devant le domicile du maire, François Arcangeli, gardé par plusieurs
dizaines de gendarmes mobiles.
L’association pour la sauvegarde du patrimoine d’Ariège-Pyrénées (ASPAP), organisatrice du rassemblement violent , a dénoncé par le biais de son porte-parole Philippe Lacube "des décisions prises à Paris dans des bureaux feutrés (pour introduire les ours slovènes) bien plus violentes" que les dégradations et intimidations perpétrées par les manifestants.
Il a menacé par la suite le maire d’Arbas par un : « Ceci est un simple avertissement, la colère gronde
et elle va encore augmenter »
Quatre femelles et un mâle doivent être réintroduits à partir de mi-avril.
26 réactions à cet article
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Moralité : Qui est donc la bête sauvage ? L’Ours ou le Crétin des Al.. Pyrénées ?
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Je suppose qu’il faudrait vivre sur place pour comprendre ces réactions . Il y a des clichés culturels qui semblent s’exprimer là . De fait les ours pullulent au Canada et viennent faire les poubelles dans les villes de Roumanie. Il n’y a jamais eu aucun accident notoire dans ces 2 lieux géographiques . Rajouter 3 ou 4 ours sur un territoire de milliers d’ hectares quasiment désert en faune sauvage , parait ètre un moindre mal, voir mème une action on ne peut plus naturelle . Les conditions écologiques semblent requises pour ces quelques animaux excessivement rares dans nos contrées françaises , ils vont se perdre dans cette vaste nature et un promeneur solitaire n’en verra probablement aucun de toute sa vie de promeneur . Le fait est que nos forets françaises sont désertes , à part quelques sangliers et cervidés aléatoires . Nos chasseurs vont tuer des bestioles « sauvages » (loups ,ours..etc) en Europe de L’Est, en roumanie...etc, ou ils existent encore .Est-ce que ces quelques ours pyrénéens inquièteraient surtout les sociétés de chasse locales ? Je ne sais que dire de plus sur ce contexte trés particulier .
Amicalement, Dominique
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je suis pour les ours , car les humains ne sont pas en voie de disparition, les bergers voulant vivre au 19 eme siecle ne sont que des illumines violents sans education. la seule education qu ils ont reçu est celle du billet de banque. les bergers sont des pauvres hommes dont la place est dans un village clot tel le village d asterix bergers si vous saviez le mepris que j ai pour vous !!!
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Bonjour,
Je pense que vous manquez de modération dans votre propos. Je vous reproche vos idées reçues.
Le berger surveille et conduit le troupeau :
Il observe l ’état et le comportement du troupeau. Il organise, emprunte et adapte le parcours au cours de l ’estive (période de présence en haute-montagne, l’été). Il dresse et utilise le ou les chiens pour la conduite du troupeau. Exceptionnellement, il peut être amené à assurer l ’agnelage (mise bas des brebis). Il apporte les soins aux bêtes (plaies, sutures, piqûres...).
Le berger entretient les équipements de l ’estive et organise sa vie quotidienne
Il prévoit et commande l’outillage pour les travaux de maintenance. Il exécute les travaux de réparation. Il nettoie le matériel et les équipements. Il prévoit son équipement personnel et son alimentation.
Le berger produit le fromage
Il assure la traite des brebis. Il réalise la transformation fromagère.(fabrication du fromage) Il nettoie le matériel de traite et de transformation. Il affine et conserve le fromage. Il prépare le fromage pour le transport.
Outre le fait que le berger doit avoir une bonne connaissance de la montagne et de son milieu spécifique il doit aussi :
Connaître le comportement de l ’animal Savoir établir un diagnostic (parasitisme, maladies ...) Traiter les premières urgences. Etre capable de mener un troupeau Faire preuve d’un grand sens de l’observation. Etre autonome dans tous les actes de sa vie en estive S’adapter au milieu montagnard dont il a les connaissances. Aujourd’hui, le berger n’est pas forcément un montagnard de souche.
Il doit aussi être capable de :
S ’orienter Lire une carte Apprécier le potentiel fourrager d’une estive. Par ailleurs, s’il doit garder un troupeau de laitières, il devra disposer de compétences techniques en transformation fromagère.
Etre berger n’est pas un métier facile. Sans le travail de qualité de nos bergers nous n’aurions pas la chance d’acheter les excellents produits des terroirs et c’est une certaine renommée internationale que la France perdrait.
Je regrette votre étroitesse d’esprit : prendre des ours à un endroit et les mettre ailleurs n’est pas la solution absolue contre le danger de la disparition de ces animaux !
Comme toujours, voici une mesure qui a été prise sans consultation auprès des intéréssés. Moi je jubile ! ! ! Sans compter que c’est toujours les mêmes qui payent ! ! ! (nous, les cons-tribuables !)
Cordialement, François, 23 ans.
Si vous ne lisez pas tout, lisez au moins la fin ! ça vaut le coup...
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Beaucoup d’exagérations dans les réactions. Qualifier les Pyrénées de « désertes » l’est car il y a dans ces montagnes tout une économie et une tradition pastorale. Le fait que vous n’ y soyez pas Dominique, ne signifie pas qu’il y n’a personne. Quand à qualifier les bergers d’incultes, je ne peux que vous dire qu’ils n’ont pas votre fausse culture de citadin, lolo de paris. En réalité cette affaire est une guérilla entre gens-des-villes-biens-sous-tous-rapports, et ruraux qui font vivre le pays, au lieu de l’abandonner.
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Guérilla ville-campagne ? Personnellement je ne vois pas le rapport entre l’endroit où on vit et le fait qu’il soit important de sauvegarder la diversité dans les espèces ou les races. Par contre, il est clair que pour leur intérêt personnel, des gens sont prêts à soutenir l’extinction d’une espèce dans leur région. Il y a des ours dans les pyrénées depuis des millénaires, alors pourquoi ne pas essayer de faire en sorte que ça reste comme ça ?
Il disparaît entre 130 et 260 espèces vivantes par jour.
D’ici à moins d’un demi-siècle, de 15 à 50 % des espèces animales et végétales pourraient avoir disparu de la surface de la Terre.
Actuellement, un mammifère sur quatre, un amphibien sur trois, un oiseau sur huit est en danger de dispararition.
C’est grave non ?
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« Quand à qualifier les bergers d’incultes, je ne peux que vous dire qu’ils n’ont pas votre fausse culture de citadin, lolo de paris. En réalité cette affaire est une guérilla entre gens-des-villes-biens-sous-tous-rapports, et ruraux qui font vivre le pays, au lieu de l’abandonner. »
Si je comprends bien, les citadins ont une fausse culture et abandonnent le pays tandis que les ruraux le font vivre ? Il faudrait peut-être dépasser les préjugés puérils et penser que tout le monde se complète, plutôt que de placer les gens dans des « bonnes » et des « mauvaises » catégories selon l’endroit où ils vivent. Vous qui dîtes qu’il y a beaucoup d’exagérations dans les réactions ici...
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« De fait les ours pullulent au Canada et viennent faire les poubelles dans les villes de Roumanie. Il n’y a jamais eu aucun accident notoire dans ces 2 lieux » .
Pas d’incidents notoires, en effet. Juste deux ou trois joggeurs canadiens tués par un ours ces deux dernières années. Ce ne sont pas des incidents, juste la mort d’hommes et de femmes, rien de bien grave.
Ce n’est pas notoire, seule la presse canadienne s’en fait écho. Encore faut-il suivre l’actualité canadienne régulièrement (pas de mort du fait l’ours aujourd’hui).
Récemment, une baigneuse australienne a vu un requin... sur la plage où a été tourné « Les Dents de la Mer ». Elle a crié « au secours, il y a un requin ». Tous les témoins de se tordre de rire. La femme a été bouffée dans la bonne humeur générale.
Je souhaite aux ours de bons pique-niques champêtres, dans la bonne humeur générale.
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« Ce ne sont pas des incidents, juste la mort d’hommes et de femmes, rien de bien grave. »
Je pense que la personne qui a dit qu’il n’y a pas eu d’incidents notoires n’était pas au courant de la morts de ces gens. Vous supposez qu’il parle de ces morts, ça s’appelle un procès d’intention. D’ailleurs, pas besoin d’être un maître en psychologie pour deviner d’après la tournure de sa phrase qu’il n’est pas au courant. Vous savez combien il y a d’accidents mortels dans votre ville chaque année vous ? Évidemment que non, même si on ne considère que ceux dont parle la presse. Alors dans son pays entier, ou en l’occurence à l’étranger, c’est encore moins évident. Tenez, le génocide perpétré en ce moment même au Tibet, vous savez combien de morts il a provoqué ? Je parie que non, pourtant il ne s’agit pas de deux ou trois personnes tués par un animal sauvage, mais de 1 200 000 personnes tuées par d’autres personnes. Autrement plus grave. Et ça se passe en ce moment donc vous devriez être au courant de ce chiffre. Donc on pourrait éviter de se moquer de ce monsieur parce qu’il n’est pas au courant de ces « deux ou trois morts », comme vous dîtes.
On sait que des ours tuent des humains, que des lions tuent des humains, que des requins, des serpents, des araignées, des guêpes, et même parfois des fourmis (si, c’est vrai) tuent des humains. Des milliers d’humains, pas deux ou trois. C’est pas nouveau, en fait ça se passe comme ça depuis que la vie existe sur Terre. On ne va pas pour autant assister passivement à la disparition de toutes les espèces qui ont le pouvoir de tuer un humain. Surout que si elles disparaissent c’est principalement de notre faute.
Pour en revenir au commentaire du monsieur, donc, rien à signaler de particulièrement erroné, je crois. Si les nombres d’accidents dont vous parlez sont vrais (je n’ai pas vérifié), alors les ours sont une des dernières causes de mortalité humaine sur Terre, loin, très loin derrière les humains eux-mêmes (par meurtre), la mortalité naturelle, par maladie, par accident domestique, de la route, par suicide, etc.
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Les seules victimes potentielles de la réintroduction de l’ours sont des bergers pyrénéens. Rien de bien grave, donc, selon vos propos, puisqu’il y a tant d’autres morts violentes sur cette planète.
Vous-êtes vous bien relu ?
Je souhaite aux ours de bons pique-niques, dans l’indifférence générale.
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J’ai dit nul part que c’est pas grave. Vous devriez vous en tenir à ce que disent les gens au lieu de leur attribuer des dires qu’ils n’ont pas eu. Si je me suis mal exprimé ou si vous avez mal compris, alors je le dis : un mort c’est grave. Personne ici n’a dit le contraire. Comprendo ?
Cependant je trouve qu’il ne faut pas laisser disparaître les espèces parce que certaines sont des prédateurs pour les autres. C’est une loi de la nature, et si on veut la supprimer, il va falloir supprimer toute vie sur Terre. C’est pas ce que vous voulez je pense.
Donc plutôt que d’exterminer les races pour finir seuls sur Terre, ce qui boulverserait l’écosystème et provoquerait notre mort, essayons de préserver notre planète au maximum. Sauvegardons les ours, ainsi que les autres espèces.
Et puis arrêtez de vous donnez un genre de philanthrope. C’est absurde de prétendre qu’il y a eu un mort dans l’indifférence générale. Des morts qui auraient pu être évitées, il y en a des milliers chaque jour. Même si vous ne passez que quelques secondes à penser à chacune d’elles, cela représente environ la totalité de votre journée. Vous passez 24h par jour à penser à chaque mort de la journée ou bien vous faites un prix de gros de une heure pour tout le monde ? Ridicule.
Je suis prêt à parier que vous ne saviez même pas pour les 1 200 000 morts au Tibet, alors c’est pas la peine de la ramener.
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oui, et la marmotte.... elle replie le chocolat dans son emballage !!!
je crois que tu as oublié de parler des aigles qui attaquent les promeneurs dans le parc de la vanoise...
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Ma question est : l’introduction de l’ours dans les Pyrénées vaut-elle la mort d’un homme ?
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On ne veut pas sauvegarder les ours pour faire joli, c’est pour préserver l’équilibre de l’écosystème.
La préservation de l’écosystème vaut-elle la mort d’un homme ? Peut-être qu’en préservant l’écosystème, c’est l’humanité entière qu’on sauve.
De plus, en ré-introduisant des ours, on ne tue personne. On remet en place la possibilité d’un éventuel accident. Ce n’est pas exactement pareil. Le risque zéro n’existe pas, lisez les autres commentaires ci-dessous.
Donc si vous voulez une réponse à votre question simpliste, posez-vous cette question :
Quelles sont les conséquences à long terme de
- la disparition des ours
- la ré-introduction des ours
Si vous avez un début de réponse à cette question, merci d’en faire profiter les autres. Si vous n’avez pas de réponse, alors je ne vois pas comment vous pouvez conclure.
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Renaud D., votre raisonnement : « Si on garde cette espèce sur Terre, un jour il va peut-être y avoir un accident avec un homme, donc laissons-la disparaître. »
C’est quand même incroyable d’avoir une vision aussi simpliste des choses ! Vous êtes à l’école primaire ou quoi ? On parle de la disparition d’une espèce, vous savez quelles sont les conséquences ?
Tant que vous y êtes, laissons disparaitre toutes les espèces qui tuent parfois des Hommes (lions, chevaux, requins, araignées, serpents, loup, scorpions, rhinocéros, guépards, champignons vénéneux, j’en passe et des centaines) ! Comme ça nos enfants seront bien dans la merde quand la chaine alimentaire sera complètement déreglée.
Rahh ça soulage.
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quand aux actions menées ce jour contre le lacher de Palouma, elles montrent bien sous leur vrai jour ce que sont les Crétins des Pyrénées : des betes sauvages....
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Les personnes concernées directement sont peut être celles dont l’avis est le plus légitime, non ?
Un exemple : nous sommes a peu près tous d’accord pour qu’existent des autoroutes, des aéroports, des prisons, des centrales electriques, etc,..., mais si un tel projet doit se réaliser à proximité de notre domicile, nous serons a peu près tous un peu moins d’accord.
C’est d’ailleurs une notion reconnue dans le droit Français, en particulier aves les enquêtes d’utilité publique avant toute modification importante d’une zone habitée.
Les bergers pyrénéens ne discutent pas du bien fondé de la sauvegarde de l’espèce des ours, ils disent simplement qu’ils n’en veulent pas chez eux ; vous, vous en voudriez en liberté dans votre voisinage ? Vu de chez nous, on pourrait dire que de toute façon ça reste très à l’écart des habitations, mais les bergers seront en droit de remarquer que c’est toujours plus près de chez eux que de chez nous (rappelez vous l’incrédulité des Australiens et des Néo-Zélandais à qui on disait que nos essais nucléaires se passaient à des milliers de kilomètres de chez eux...).
Par ailleurs, rèduire le débat à l’invective contre ces paysans ignares me semble piteux.
Et pour finir, bien qu’humain, JE NE ME SENS PAS RESPONSABLE de l’extinction des espèces. Par contre, ce que je sais c’est qu’aujourd’hui :
- on ne sait pas combien il existe d’espèces différentes (même à 10 % près),
- on ne sait pas combien disparaissent chaque année,
- on ne sait pas quel est le mécanisme de création des espèces (on a des modèles plus ou moins étayés, mais on n’a jamais pu observé l’éclosion d’une nouvelle espèce, mis à part le croisement d’espèces existantes),
- donc, il vaut mieux éviter d’assener des chiffres définitifs sur le sujet. -
À namic,
> « Les personnes concernées directement sont peut être celles dont l’avis est le plus légitime, non ? »
Le plus intéressé ou spontané, peut-être, mais le plus légitime, je ne vois pas pourquoi. Tous les gens qui veulent se suicider ont l’avis le plus légitime parce que leur vie les concerne directement ? Probablement pas tous.
Comme vous le dîtes avec votre exemple des autoroutes, on a en général un avis biaisé quand il s’agit de nous-même. Sommes-nous égocentriques d’abord ?
C’est probablement vrai que les pyrénéens ne discutent absolument pas de la sauvegarde des ours. Mais pourquoi pas ? Dans un paysage si beau, je crois que j’aurais envie de préserver la nature telle qu’elle a toujours été. Et la nature c’est des animaux, des Hommes, avec parfois des accidents entre les deux. Là, on a deux choses contradictoires : un danger zéro, et la sauvegarde d’une espèce. Faut-il choisir l’un des deux de manière absolue ou bien faut-il tenter de faire le meilleur compromis ? Et si jamais il vaut mieux un compromis, alors quel est-il ? Le risque zéro fait-il le poids face aux conséquences à long terme ?
Ce qui est sûr, et vous le dîtes, c’est que c’est idiot de réduire le problème à une opposition ville/campagne.
Je comprends que vous ne vous sentiez pas responsable de la disparition des espèces. Mais il me semble que la disparition des espèces est belle et bien dûe à l’Homme. Sans doute pas tous les Hommes en particulier, bien sûr, mais à l’Homme en général. Il faut bien faire quelque chose, car si on veut sauvegarder les espèces ce n’est pas pour faire de jolis zoo, c’est pour conserver l’équilibre de l’écosystème.
En effet, la disparition de certains prédateurs peuvent avoir des conséquences dramatiques. Par exemple, on pourrait penser que si on laissait les requins disparaitre (ce qui est en train d’arriver dans certaines régions du globe), on sauverait des dizaines de vies chaque année, sans grande conséquence négative. Pourtant, ce serait une catastrophe de grande ampleur pour le milieu marin, et par ricochet, pour nous.
Je parlais de suicide tout à l’heure, un spécialiste peut aider dans ce cas. Il peut servir à réaliser ce qu’on ne comprenait pas. Dans le cas des sciences de la vie et de la Terre, il existe aussi des spécialistes. Il faudrait peut-être les écouter. Je dis bien « écouter », puis alimenter notre propre réflexion avec leurs savoir. Ayont un raisonnement sensé. Que disent les spécialistes qui ont conseillé la ré-introduction des ours ? Essayons de comprendre pourquoi ils le disent, et ce que ça peut impliquer. Il n’est pas tout à fait impossible que l’avis le plus légitime soit le leur... C’est sensé être le cas après tout.
Mais au fait, un article, une douzaine de commentaires, mais on ne sait toujours pas pourquoi, d’après ces spécialistes, il est utile de ré-introduire des ours dans cette région. Si quelqu’un le sait, peut-il dire pourquoi ?
Vos affirmations sur les données disponibles sur les disparition et apparitions d’espèces me semblent un peu exagérées. On ne connaît pas le mécanisme d’apparition des espèces car on a pas souvent l’occasion d’y assister (pour ne pas dire jamais). Raison de plus pour s’inquièter lorsqu’on voit que la disparition des espèces, elle, est spectaculairement plus fréquente. On ne sait pas exactement le nombre d’espèces qui disparaissent, mais les spécialistes ont travaillé pour parvenir à une large estimation, qui est « entre 130 et 260 par jour » (source : site web du gouvernement cité plus haut). Même en divisant ce chiffre par 1 000, cela fait une espèce chaque semaine, donc 52 par an. Je dis bien en divisant par mille... Le chiffre connu n’est peut-être pas exact, mais il l’est surement plus que ce nous pouvons dire ici, à moins que vous ne soyez un spécialiste (pourquoi pas, auquel cas je veux bien des arguments sur les conséquences à long terme !).
Donc, le risque zéro vaut-il le coup ? Si on abandonne les voitures, le train, le bateau, et l’avion, on sauve littéralement des dizaines de milliers de vie chaque année, le risque d’accident devient nul. Mais on ne le fait pas, car si le risque zéro était un but en soi, on n’aurait plus qu’à rester chez soi sans vivre (et encore, la maison peut prendre feu).
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Moi, je me sens responsable de la disparition des espèces animales. Je fais partie de l’espèce humaine et je ne peux dégager la responsabilité inhérante à ma condition. Pour autant, je ne me reconnais pas en eux et ceux qui méprisent l’animal, persuadés de leur supériorité, font la preuve éclatante de leur imbécilité qui s’exprime souvent dans la cruauté.
Robert Barbault, directeur de l’institut Ecologie, biodiversité, évolution, environnement (CNRS) déclare que :
« Rien que pour les vertébrés dont on ne devrait naturellement perdre en moyenne qu’une espèce par siècle, on enregistre pour le 20ème siècle plus de 260 extinctions. Plus de 3600 espèces de plantes et 3500 espèces de vertébrés , dont 1/4 de mammifères risquent de faire à brève échéance les frais mortifères du « lavage de l’homo sapiens ».
Quand on demande à Robert Barbault : « Mais a-t-on besoin de toutes les espèces ? »
Il répond que :« Se poser la question dénote une profonde ignorance du fonctionnement du vivant. On peut comparer la biodiversité à un jeu de mikado, et ses pertes, aux baguettes que l’on retire au fur et à mesure. Enlevez-en une, puis deux, rien ne bouge. Mais un jour le tas pourrait s’écrouler sur lui-même, et l’une des baguettes emporter, peut-être, l’espèce humaine. »
J’aurais tendance à répondre « Ainsi soit-il » et « Bon débarras » puisque nous ne savons rien faire d’autre que détruire au profit du bien-être personnel,immédiat, au mépris de l’autre, au mépris de l’humanité.
Les animaux peuplaient la planète bien avant l’arrivée de l’homme et l’homme s’est arrogé le droit de tout régenter.
Admirons les résultats. -
J’ai vu ce soir,les éleveurs de moutons courrir dans la montagne en jetant de pétard, pour faire peur à cette ours déjà traumatisée pour le voyage.
La connerie de ces personnes est sans limite.
Et bien comme il faut être « con » pour être compris de « cons », j’ai décidé de boycotter tous les produits pyrénéens. Les week-ends dans le pyrénées terminés, il y a d’autres coins en france et d’autres stations de ski.
Si d’autres le font également, je pense que la majorité silencieuse pyrénéenne va réagir, quand ils verront leurs chiffres d’affaire baisser
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En effet. Voir http://fr.news.yahoo.com/26042006/202/un-ours-slovene-lache-dans-les-pyrenees-en-depit-des.html
« J’ai honte de cette manifestation indigne, de ces gens qui se comportent comme des ânes, des imbéciles, nous devons suspendre l’opération mais cet ours sera lâché et nous ne renoncerons pas à notre plan de renforcement de la population ursine », avait déclaré la ministre de l’Ecologie Nelly Olin, faisant état de « plusieurs interpellations ».
Puisque je suis dans les citations, je donnerai celle-ci d’Albert Einstein : « Je ne connaît que deux choses infinies : l’univers et la bêtise humaine. Quoique pour l’univers je ne suis pas tout à fait sûr. »
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Faut vraiment être timbré pour effrayer une pauvre bête.
Ceci dit cette histoire de réintroduction d’ours est idiote. Cette pauvre Palouma risque fort de rester vierge, vu la densité ursine. 5 voire 10 ours sur un tel territoire ne repeupleront jamais rien. Tout ça c’est de la pub.
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De la pub pour qui ? Je pensais que c’était fait de manière scientifique. Après tout l’hypothèse privilégiée aujourd’hui est que toute la vie sur Terre vient d’un seul individu. 6 milliards d’humains et énormément plus d’animaux, insectes, et végétaux, à partir d’une seule minuscule et fragile cellule. Qui elle-même n’avait quasiment aucune chance d’apparaître. Donc 10 ours mâles et 1 femelle dans une forêt, sachant que leur espérance de vie est d’environ 20 ou 30 ans, ça doit pas être absolument impossible qu’ils se reproduisent.
Mais si jamais c’est de la pub, on devrait s’en aperçevoir d’ici quelques années.
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Suite à la connerie des anti ours (miel avec débris de verre) et à la passivité des autres pyrénéens, je crois qu’il est temps de boycotter les produits de ces 3 départements.
Je pense que vous pouvez imaginer la souffrance de ces bêtes si elles mangent ça.
Minables.... Vous n’aurez plus un euro de ma part.
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Depuis le début des manifestations des soit disant bergers de pyrénnées, je boude définitivement tout produit issu de leur région. Il est certain qu’il est plus facile et moins cher de laisser divaguer un troupeau que de le garder
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Je pense qu’on est déjà un certain nombre à boycotter les produits pyrénéens depuis deux ou trois mois.
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